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Histoire(s) de la Dernière Guerre - collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


AF - Action Française - Vichy
-

Mouvement politique nationaliste, royaliste et antisémite essentiellement inspiré par Charles Maurras. L'Action Française exerça une influence considérable sur les écrivains du début du siècle et sur les élites de droite. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'Action Française adhéra sans condition à la politique de Vichy.
Histoire de l'Action Française

-

Journal quotidien attaché au mouvement du même nom. Charles Maurras en était le principal animateur.
Le journal était vendu à la sortie des églises par les Camelots du roi.


DC - Division de cavalerie

Dans ce texte :

Daniel Cordier raconte de Francis Deleu le vendredi 01 janvier 2010 à 13h34

Bonjour,

Un extrait de l'entretien que Daniel Cordier accorda à HDG (Thomas Rabino) est en ligne sur le site des éditions Caraktère : Daniel Cordier raconte

Nous en reproduisons l'extrait final lorsque Daniel Cordier embarque à bord d'un vieux cargo battant pavillon belge : le Léopold II :

HDG : Vous essayez alors de rassembler de jeunes volontaires, décidés à rejoindre Bayonne pour y gagner les colonies. Comment avez-vous procédé ?

DC : On a fait cette grande réunion, à la mairie de Pau. La préfecture avait interdit la réunion dans le local que nous avions prévu à cet effet. Après, nous sommes allés au monument aux morts. Nous étions environ une centaine de jeunes, avec des sacs. Je les ai emmenés au garage de mon beau-père [propriétaire des Transport palois réunis, NdlR] où il y avait des autocars. Il m’avait donné son accord, et quatre autocars se sont remplis. Et quand le premier est sorti du garage, il n’était pas loin de 10 heures du soir. Les militaires [français, NdlR], une dizaine, étaient sur la route, braquant leurs fusils-mitrailleurs sur nous. Ils nous ont donné l’ordre de rentrer, parce qu’il y avait eu un décret municipal, ce jour-là, interdisant de quitter Pau de 10 heures du soir à, je crois, 5 heures du matin. Nous étions désespérés. Mon beau-père nous a alors dit : « Je vais vous préparer autant d’autobus dont vous aurez besoin, pour demain matin, à 7 heures, horaire du car Pau-Bayonne. » Et le lendemain matin, nous étions 17.

HDG : Restait à trouver un navire sur lequel embarquer.

DC : On annonçait les Allemands à Bayonne. Mon beau-père a payé notre voyage sur un bateau, le Léopold II. Nous étions épuisés. On nous avait mis dans la cale, sur du maïs. C’était un bateau qui faisait la liaison entre l’Amérique du Sud et la Hollande. On a quitté le port, et peu après, les moteurs se sont arrêtés. Le lendemain matin, on a appris qu’il y avait eu une grande discussion entre le capitaine et des personnalités politiques belges, qui étaient à bord. Ils avaient demandé à rejoindre Londres, parce que leur gouvernement s’y était replié.
Pour découvrir les mystères de ce fameux cargo où tant de destins se sont croisés : Les mystères du Léopold II

En ce premier jour de l'an, la rédaction de HDG ne m'en voudra pas de reproduire un court extrait de la suite de l'entretien :
HDG : Les 17 volontaires dont vous faites partie se caractérisent par une certaine hétérogénéité politique et sociale. Quoique votre départ découle d'une initiative des jeunes du "Cercle Charles Maurras" de Paul, on trouve par exemple à bord Joseph Laborde, socialiste revendiqué, dont la présence vous interpelle.

DC : Il faut comprendre une chose : en tant que militant d'AF, je n'avais jamais rencontré de socialiste ni de marxiste, à l'exception d'un ami étudiant en philosophie, Marmissolle. Je ne savais absolument pas ce que cela voulait dire. Pour moi, il y avait Maurras, point à la ligne. Et puis, tout d'un coup, avec Joseph Laborde, un ouvrier de mon beau-père (il travaillait dans son garage), je me suis retrouvé face à quelqu'un qui me livrait des opinions politiques de gauche. C'était un adversaire politique, mais curieusement, il était là, nous avions un but, c'est cela qui comptait. Combattre les Allemands.
Joseph Laborde ? Joseph Laborde, le parrain de Jacques Ghémard, raconte à son tour son parcours de Français Libres : Le récit de Jean-Joseph Laborde

Bien cordialement,
Francis.

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