D'un coup feutré, mais précis, écrit Robert Aron, Laval vient d'accroître démesurément la portée de son texte constitutionnel. Au lieu de se borner à conférer au Maréchal le pouvoir constituant, l'acceptation de la Commission y ajoute, sans restriction, les pleins pouvoirs exécutifs et législatifs.
C'est bien Benoist-Méchin, fidèle parmi les fidèles qui écrit cela au Tome 3, page 235.Ainsi, par cette ultime disposition, le vote de l'Assemblée donnera au Maréchal les droits d'un monarque absolu. Désormais, que la Constitution soit promulguée ou non, qu'elle soit ratifiée ou non, Pétain peut tout faire en se prévalant de l'accord de l'Assemblée Nationale. C'est là - et non la défaite, comme on l'a prétendu - ce que Maurras appellera "la divine surprise".
*** / ***
Pour contacter les modérateurs : cliquez !
textexp.php bidouillé par Jacques Ghémard le 8 9 2010 Hébergé par PHP-Net Temps entre début et fin du script : 0.03 s  3 requêtes