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Histoire(s) de la Dernière Guerre - collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")

Dans ce texte :

L'Incendie, ou comment assimiler les raids aériens à la Shoah de Nicolas Bernard le jeudi 08 octobre 2009 à 20h46

Je n'ai jamais accusé Jörg Friedrich d'être un "militant d'extrême droite". C'était un historien dont les travaux étaient appréciables, mais qui a, c'est indéniable, fâcheusement dérivé depuis quelques années, au point qu'il flirte effectivement avec une certaine Droite - ce qui ne fait pas de lui un nazi, mais bien plutôt un provocateur jouant avec le feu. C'est ainsi qu'il a été amené à critiquer l'Exposition sur les Crimes de Guerre de la Wehrmacht, au motif, notamment, que que l'adversaire aussi avait commis des crimes...

Son livre, L'Incendie, témoigne de cette intention d'assimiler les raids aériens à la Shoah. Richard Bernstein, dans une critique relativement favorable de L'Incendie pour le New York Times, a en effet observé cette dérive : "Moreover, in what has stirred perhaps the greatest amount of criticism, here and there in his book Mr. Friedrich uses language that until now has been reserved to describing the Holocaust. He refers to the deaths in bomb cellars caused by the carbon monoxide produced by the fires raging above as "death by gassing". He also uses the word "crematoria" to describe the fires' incinerating effect. Where he describes attacks on cities that had, in his view, no military significance, he calls the havoc and deaths that resulted "massacres"."

Friedrich a beau écrire (p. 309) qu'"il n'y a pas de relation interne entre l'extermination des Juifs et l'anéantissement par les bombes" (?), il n'en opère pas moins un fort peu discret parallèle avec les chambres à gaz (p. 303-309 et p. 343-344 - atténué par la traduction française, car la version allemande est sur ce point bien plus explicite). Il n'hésite d'ailleurs pas à employer le terme "crématoire" à toutes les sauces, de même qu'il écrit, s'agissant des souterrains où se réfugiaient les civils allemands et les cadres du régime nazi, que "la cave est un four refroidi" (p. 351) : "Ainsi l'exiguité, l'accumulation de chaleur, le manque d'oxygène, les gaz incendiaires et le tirage d'air transformaient en crematorium la zone des caves, c'est à dire l'abri le plus proche de chez soi. C'est là que moururent la plupart des victimes de bombes." (p. 353)

De l'autre côté de la ligne de front, le 5th Bomber Command Group est assimilé à une Massenvernichtungstruppe (troupe d'extermination massive), ce qui a été aseptisé par la traduction française, qui se cantonne à l'expression "ange exterminateur" (p. 307), de manière à éviter le parallèle avec les Einsatzgruppen qui exécutaient par centaines de milliers les Juifs d'U.R.S.S. Le Professeur Wilfried Wilms, de l'Université de Denver, a recensé un certain nombre de termes témoignant d'une présentation de la guerre aérienne alliée sous la forme d'opérations d'extermination à grande échelle par le gaz et par le feu (voir sa critique, p. 12-13).

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