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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Tondues en 41-42.... de Laurent Laloup le lundi 28 septembre 2009 à 08h59
Une des révélations de l'excellent livre de S. Kitson, est que la tonte des femmes suspectes de relations intimes avec les Allemands n'est pas un phénomène apparu à la Libération :
"L'ancienne locution « conduites de Grenoble » est un euphémisme pour un châtiment violent. La forme exacte de ce châtiment n'est pas précisée ici. Cependant, d'autres documents laissent clairement voir qu'il s'agit de tontes. Un rapport écrit par Kientz, du bureau central de coordination (officine spéciale de contre-espionnage au Maroc), est pour le moins explicite sur ce point :
Par ailleurs, il a été signalé à plusieurs reprises que le nombre des femmes reconnues coupables d'entretenir des relations intimes avec les membres des commissions allemande ou italienne était en augmentation. Afin de remédier à cet état de choses, contraire à la morale et au patriotisme français, les mesures ci-après pourraient être appliquées : a) expulsion ou mise en résidence surveillée ; b) coupe de cheveux, comme les Allemands l'ont fait en 1919 à l'armée du Rhin ; c) mise en carte. Une chose est certaine : il faut prendre des sanctions sinon les faits déjà signalés ne feront que s'accroître au détriment du prestige français.
Ce rapport montre clairement que les tontes ne sont pas organisées simplement par une initiative venue d'en bas. Le destinataire du rapport est le général Noguès, résident général au Maroc, et une copie en est également envoyée au général Weygand. C'est-à-dire que les plus hautes personnalités vichystes sont mises au courant des mesures proposées. La supposition qu'elles savent est renforcée par les plaintes répétées de Weygand au sujet de la « collaboration horizontale ». Ainsi, dans une lettre datée de juillet 1941, Weygand exprime sa colère contre les membres des commissions de l'Axe qui participent à une « chasse aux femmes dans les rues ». Dans un témoignage rétrospectif, le général Perler, chef de l'état-major de Weygand, prétend que Weygand a donné l'instruction à Noguès d'encourager des représailles contre les relations intimes sous forme d' initiative privée.
"
Cordialement
Laurent *** / *** |