le Glossaire de Francis n'a rien trouvé dans : Hitler et le christianisme de Christian Favre le jeudi 13 novembre 2008 à 19h11
Voici un extrait du livre. Pour rappel il s'agit d'un dialogue entre Rauschning qui avait été administrateur allemand à Dantzig et Hitler, ceci se passait en 1933.
« Les religions? Toutes se valent. Elles n'ont plus, l'une ou l'autre aucun avenir. Pour les Allemands tout au moins. Le fascisme peut, s'il le veut, faire sa paix avec l'Eglise. Je ferai de même. Pourquoi pas? Cela ne m'empêchera nullement d'extirper le christianisme de l'Allemagne. Les Italiens, gens naïfs, peuvent être en même temps des païens et des chrétiens. Les Italiens et les Français, ceux qu'on rencontre à la campagne, sont des païens. Leur christianisme est superficiel, reste à l'épiderme. Mais l'Allemand est différend. Il prend les choses au sérieux. il est chrétien on païen, mais non l'un et l'autre. D'ailleurs, comme Mussolini n'arrivera jamais à faire de ses fascistes des héros, peu importe qu'ils soient païens ou chrétiens. »
« Pour notre peuple, au contraire, la religion est affaire capitale. Tout dépend de savoir s'il restera fidèle à la religion judéo-chrétienne et à la morale servile de la pitié, ou s'il aura une foi nouvelle, forte, héroïque, en un Dieu immanent dans la nature, en un Dieu immanent dans la nation même, en un Dieu indiscernable, de son destin et de son sang. »
Après, une légère pause, Hitler poursuivit: « Laissons de côté les subtilités. Qu'il s'agisse de l'Ancien Testament ou du Nouveau, ou des seules paroles du Christ, comme le voudrait Houston Stewart Chamberlain, tout cela n'est qu'un seul et même bluff judaïque. Une Eglise allemande! Un christianisme allemand? Quelle blague! On est ou bien chrétien ou bien allemand, mais on ne peut pas être les deux à la fois. Vous pourrez rejeter Paul l'épileptique de la chrétienté. D'autres l'ont déjà fait. On peut faire de Jésus une noble figure et nier en même temps sa divinité. On l'a fait de tous temps. Je crois même qu'il existe en Amérique et en Angleterre, encore aujourd'hui, des chrétiens de cet acabit, qu'on nomme des « unitaires » ou quelque chose dans ce goût là. Toute cette exégèse ne sert exactement à rien. On n'arrivera pas ainsi à se délivrer de cet esprit chrétien que nous voulons détruire. Nous ne voulons plus d'hommes qui louchent vers "l'au-delà". Nous voulons des hommes libres, qui savent et qui sentent que Dieu est en eux. *** / *** |