le Glossaire de Francis a trouvé : Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Désigne la Zone Libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) avant l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes, en 1942, du Sud de la France.
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AFN - Afrique Française du Nord |
- | Territoire de l'Empire français.
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Dans ce texte : Pas si simpliste tout de même de françois delpla le dimanche 08 juin 2008 à 20h15
Ma dévotion envers Paxton a ses limites, mais je ne le trouve pas aussi simpliste que tu ne sembles le faire.
Enfin laissons là les commentateurs pour observer les faits.
Beaucoup de témoins disent que Pétain a hésité sur la voie à suivre en novembre 40, et envisagé sérieusement de partir pour l'AFN.
Mon travail sur Mandel a attiré mon attention sur la première chose que l'occupant s'est empressé de saisir en zone sud : Mandel précisément, et Reynaud.
Plus généralement, je vois maintenant l'armistice, et même le nazisme en général, comme une vaste prise d'otages. Tout un tas de gens qui ont été, par beaucoup, catalogués comme nazis, nazifiants, complices des plus noirs projets de Hitler, etc., se sont en fait laissés engluer dans des situations où le simple fait de résister à une volonté clairement exprimée de Hitler risquait d'entraîner la mort, et non pas d'abord la leur, mais, plus insidieusement, celle de gens dont ils estimaient qu'ils manqueraient à leurs devoirs en ne les protégeant pas.
S'agissant des Juifs résidant en France, par exemple, la logique consistant à protéger les "nationaux" en laissant tomber les "étrangers" était redoutable, et difficilement résistible... sauf à dénoncer l'armistice et à tout plaquer, mais alors justement on ouvrait, ou croyait ouvrir, la voie à une "polonisation" de la France, à des massacres prochains et étendus.
C'est diabolique. Mais que faire ? Refuser l'armistice : cette analyse donne raison plus que jamais à de Gaulle. Une fois le texte signé, Hitler menait le jeu. Irrésistiblement.
Pour en revenir au texte apporté par Francis, sa date exacte, à l'heure près, serait importante à connaître. Il est écrit, visiblement, à un moment où le maréchal sait qu'il ne partira pas et il essaye, une fois de plus, de sauver les meubles. Ce n'est pas pour rien qu'il évoque Montoire : la logique est la même. Le 24 octobre 1940, il essaye de monnayer les services de la France auprès d'un Reich apparemment dans l'impasse devant la résistance britannique aux bombardements. En novembre 42, puisque les Alliés ne débarquent qu'en Afrique du Nord et abandonnent la métropole à son sort, il tente de trouver un compromis qui la soulage. Il n'est probablement pas sincère, mais flatteur, lorsqu'à ce stade il prédit la victoire allemande. En même temps, et là Arcole a raison, l'anticommunisme joue un rôle. Face au risque d'une soviétisation de l'Europe, il pense que le nazisme a des chances de tirer son épingle du jeu, et l'affaire de se terminer par un match nul... qui justifierait au bout du compte sa politique de marchand de tapis. *** / *** |