Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

Pétain - Marc Ferro
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Drumont (Edouard) - France
-

Journaliste, écrivain et homme politique français (1844-1917).
Pamphlétaire antisémite, auteur de "La France juive, essai d'histoire contemporaine", Edouard Drumont mit en forme un grand nombre de thèmes épars dans l'opinion: l'antisémitisme, l'anti-républicanisme, l'anti-capitalisme. Son influence s'exerça longuement de l'affaire Dreyfus à l'Etat vichyste.


FP - Force Publique - Belgique
-

"Force Publique congolaise" serait plus approprié. Dès le début de la colonisation du Congo belge, cet immense territoire fut doté d'une armée régulière composée essentiellement d'indigènes encadrés par des officiers belges. La FP avait comme mission la protection des frontières mais aussi le maintien de l'ordre.
Pendant le Première Guerre, la FP s'illustra déjà au Cameroun, en Rhodésie du Nord et en Afrique Orientale allemande. Pendant le Seconde Guerre mondiale, elle se distingua lors de la reconquête de l'Ethiopie annexée par l'Italie fasciste. Par la suite, elle fera campagne aux côtés des Britanniques en Egypte, en Palestine, en Birmanie...
On dira de la FP qu'elle fut la seule armée à ne jamais avoir connu la défaite. Un seul point noir: en 1960, au lendemain de l'indépendance du Congo, un officier obtus proclama que l'indépendance ne concernait pas les soldats de la FP. Et ce fut la mutinerie du camp militaire de Thijsville et le début des troubles qui endeuillèrent la jeune république.

Dans ce texte :

évolution vers le pire ? de françois delpla le vendredi 13 juillet 2007 à 09h30

Merci pour toutes ces précisions.
Cependant je remarque qu'il n'y a rien, avant 1940, de bien pendable. Sur Ménétrel fils il faudrait nuancer (à l'aide de la remarquable bio de Bénédicte Vergez-Chaignon) et de toute manière Pétain n'est pas dépendant de lui en ces matières.

Donc au total, sur le plan idéologique, il apparaît moins comme un vieil antisémite nourri de Drumont à la fin du XIXème siècle que comme un analphabète influençable. Et l'hypothèse d'une influence de Hitler en personne (au travers de la situation par lui créée) prend corps.

Il y a au départ, il ne faut pas l'oublier (chez Hitler non plus d'ailleurs), une motivation patriotique : sauver les meubles de la France. Alors ces Juifs que les Allemands, avec lesquels il paraît vital de trouver un accommodement, n'aiment pas, c'est déjà une raison de les détester. Ils gênent une entente qui permettrait de sauver la France ? cela aide à les voir comme un corps étranger. On finit par se persuader que ce sont bien les parasites universels décrits par Mein Kampf après (et d'après) les Protocoles des sages de Sion. Et on focalise la haine sur l'emmerdeur personnel de 1918 et surtout de juin 40, Georges Mandel, au point de dire dans la phrase même où on proteste tardivement contre son meurtre qu'il "représente" avec Jean Zay (en dépassant le clivage politique qui fait que, pour un homme de droite un peu bouché, Zay, ministre de l'EN du FP, est le diable, mais point du tout Mandel) quelque chose de pas bien.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.04 s  3 requêtes