le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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FFI - Forces Françaises de l'Intérieur - Résistance (France) |
- | Créées par ordonnance du CFLN (Comité français de libération nationale) le 1 février 1944, les FFI réunissent, en principe, l'ensemble des mouvements de la Résistance intérieure. Le 28 août, après la Libération, le général de Gaulle décide leur incorporation dans l'armée régulière et la dissolution de leurs état-majors
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Dans ce texte : Pour les effectifs militaires de 44, lire aussi cette page: de Leon le vendredi 10 novembre 2006 à 08h20
Bonjour à tous,
Vous pouvez lire sur le "apparamment très sérieux site stratisc.org", (le site de la stratégie dans l'histoire), une analyse de "l'amalgame", avec chiffres et dates.

Où l'on peut lire, entre autres choses fort instructives:
"Bref, le gonflement des militaires est tel qu’en mars 1945, plus d’un million d’hommes se trouvent sur les listes de l’intendance, mais 250 000 hommes seulement sont engagés dans la bataille, musulmans Nord-Africains, noirs ou pieds-noirs."
"(...) de Lattre, soucieux d’équiper au plus vite les unités FFI de la 1re Armée, avait profité de ses bons rapports avec le général Devers, (...) pour négocier par la voie hiérarchique opérationnelle l’équipement de 52 000 FFI pris en compte par son armée. (...) Eisenhower fit suspendre le 14 janvier 1945 l’équipement des bataillons FFI de la 1re Armée dans le cadre du plan Devers - de Lattre. Du fait de cet imbroglio administratif, il faudra attendre le 9 février 1945, soit la fin de la bataille de Colmar, pour que le problème de l’amalgame 1re Armée - FFI soit réglé sur le plan administratif, ce qui rendra impossible son achèvement sur le plan matériel avant la fin de la guerre, compte tenu de la lenteur de la procédure de réarmement imposée par les Etats-Unis."
"Finalement, 57.000 FFI ont rejoint la 1re Armée en unités constituées, dont 20 000 au titre du secteur français du front des Alpes, placés pour emploi à la 1re Armée: 30 000 engagés volontaires en majorité d’origine FFI l’ont rejointe individuellement. L’administration centrale lui a envoyé 27 000 hommes à partir des centres d’instruction des FFI des régions militaires "
Je reprends la célèbre citation de Jacques :
"La faiblesse de la participation augmente le mérite des participants, bien entendu et le démérite des non participants bien entendu également."
A plus tard, Frédérique Institut de Stratégie Comparée |