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Histoire de la Milice - Jacques Delperrié de Bayac
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Milice - Vichy
-

Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Waffen SS - Allemagne nazie
-

Section de protection de l'armée. Unités combattantes de la SS (Voir SS).


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


Zone Nord - ZN - France
-

Désigne l'ancienne Zone Occupée (ZO) qui devint Zone Nord (ZN) après l'invasion par les troupes allemandes de la zone libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) qui elle devint Zone Sud (ZS).


SOL - Service d'Ordre de la Légion - Vichy
-

La naissance du SOL date officiellement du 12 janvier 1942. En réalité, sous l'impulsion et la conduite de Joseph Darnand, elle a vu le jour dans divers départements en rassemblant des membres de la LFC (Légion française des Combattants) habités par le souci de constituer une phalange musclée capable de promouvoir la Révolution nationale. Quatre missions essentielles seront dévolues aux SOL: repérer les foyers de propagande anti-gouvernementale, déceler et suivre les foyers d'agitation, réprimer les menées anti-gouvernementales, garantir en toutes circonstances le fonctionnement des services publics. LFC, SOL... et bientôt la Milice.


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Portrait de Delperrié de Bayac de Francis Deleu le dimanche 27 août 2006 à 12h23

Bonjour Laurent, bonjour à tou(te)s,

J'ai retrouvé (merci Google Desktop Search) dans le fatras de fichiers égarés sur le disque dur de ma machine, un texte aux origines inconnues. (Je sais, je sais... suis un esprit dissipé, désordonné... cherche secrétaire au pair).
Ce "copié/collé" date de fin 2004. Quant à l'article lui-même, il aura vraisemblablement été publié lors de la réédition du livre de Delperrié de Bayac. Je vous livre ce texte tel quel :

*** Le livre de référence sur la Milice est réédité. Le retour d'un historien oublié.
L'époque est négligente... Les recherches de Jacques Delperrié de Bayac ont étayé l'instruction du dossier judiciaire de Paul Touvier. Elles ont lesté bien des plaidoiries lors du procès de l'ancien chef
milicien aux mois de mars et d'avril. Mais lors du défilé des historiens à la barre, il fallut se rendre à l'évidence : ni les parties civiles, ni le ministère public, ni la défense n'avaient songé à faire entendre sa voix parmi celles des historiens René Rémond, François Bédarida et Robert Paxton. Pis, il fut écarté des plateaux de télévision. Or Delperrié de Bayac, écrivain ruiné, dépossédé de sa propriété de l'Yonne où batifolaient des daims, réside à Paris. Chaleureux et fragile, il ne fuit pas ses contemporains. Il raconte même volontiers les conditions de son enquête dans les années 60 alors que les historiens avaient du mal à admettre la responsabilité de Pétain dans les errements dramatiques du régime de Vichy. Le plus simplement du monde, une petite annonce publiée dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol ("Auteur cherche témoignages sur la Milice") lui avait permis de rencontrer Georges Rouchouze, un chef milicien kamikaze, et Jean-Pierre Lefèvre, milicien devenu Waffen SS avant de jouer les protecteurs de Touvier dans les années 80. Il restait à "tirer la bobine". Son enquête le catapulta en Italie où il rencontra dans son refuge Francis Bout de l'An, l'un des patrons de la Milice. De même Delperrié de Bayac parvint-il à contacter René Bousquet, ancien secrétaire général de la police qui le reçut dans son bureau de la Banque d'Indochine. "Ils espéraient encore que l'Histoire leur donnerait raison", observe-t-il. Parallèlement à ces témoignages, Jacques Delperrié de Bayac obtint l'autorisation d'étudier les dossiers judiciaires de Joseph Darnand, chef de la Milice, et de Max Knipping, chef de la Milice dans la zone Nord, tous deux condamnés à mort et exécutés après la Libération. Pour la première fois, un journaliste-écrivain pouvait se plonger dans cette masse de procès-verbaux et de confessions. Ainsi prit forme, dans une pièce exiguë du Palais de justice de Paris, l'Histoire de la Milice. On lui devait déjà une histoire des Brigades internationales et quelques romans publié chez Gallimard. Ce polygraphe invétéré, passé du statut d'agent commercial chez Citroën à celui de journaliste sous l'enseigne de l'hebdomadaire Candide puis du quotidien Paris-Presse, signait alors du pseudonyme de Lorrain Noël Kemski. Criblé de dettes, séduit dans sa jeunesse par l'extrême droite puis par la gauche révolutionnaire, inspiré par la Révolution française et la deuxième guerre mondiale" les deux périodes de l'Histoire de France où l'on peut observer les forces politiques à l'état pur ". Delperrié de Bayac appartient aussi à une mouvance écologiste originale. C'est lui qui lâcha en mai 1968 quelques loups dans les Landes et les Alpes. Une tentative marquée par l'échec. Quelques battues eurent raison des mammifères carnivores... " Je ne suis pas quelqu'un qui a pensé à sa carrière ", souffle ce sexagénaire drapé dans un complet de flanelle grise. Certes ! Auteur reconnu et publié dans les années 60 et 70, le voilà criblé de dettes après un passage malencontreux au royaume des affaires. Ses droits d'auteur pour les Brigades internationales (six mille exemplaires), Histoire de la Milice ou son Charlemagne (environ trente mille exemplaires chacun) ne sont plus qu'un lointain souvenir. Aussi survit-il à présent grâce aux allocations du RMI, isolé. Sans doute a-t-il eu le tort de ne pas s'intéresser suffisamment à l'Université et l'Université de ne pas faire appel à lui. Sans doute a-t-il écrit trop tôt des livres attendus plus tard...
***

Laurent écrit :

*** J’ai été un peu décontenancé par le ton inhabituel du livre de Delperrié de Bayac. L’auteur prend nettement position, un peu comme un éditorialiste. Peut-être que ce côté « rentre dedans » s’explique par la période de parution du livre, période comme le précise Francis, « où les Français refusaient encore à admettre la responsabilité de Pétain dans les dérives criminelles du régime ».
Tout en ayant donc ce ton personnel, l’ouvrage se présente comme une chronique de la milice, avec un récit « sur le terrain » des manifestations du SOL, puis de la Milice. (jusqu’à l’insoutenable avec les exactions de fin de guerre)
La présentation simultanée sur LdG des livres de Delperrié de Bayac et de Giolitto, m’a donné l’idée de les lire successivement. Ca devrait être intéressant de comparer ces deux études, deux méthodes, et deux époques de recherche.
***

Je partage cette opinion ! Le Delpérié ou une "Chronique" de lecture agréable d'une part et, le Giolitto, ouvrage dense qui pourrait rebuter le lecteur sans le préalable du livre de Delperrié, d'autre part. Un regret - peut-être? - Giolitto s'inspire très largement des écrits de son prédécesseur en reproduisant certaines approximations.

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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