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Histoire de la Milice - Jacques Delperrié de Bayac
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Milice - Vichy
-

Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Troupes d'occupation - TO - Divers

Vercors - Ecrivain
-

Pseudonyme de Jean Bruller (voir sous Bruller).


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")

Dans ce texte :

Bernonville, la Milice et Vichy de Francis Deleu le jeudi 24 août 2006 à 16h10

Merci Laurent pour le lien vers les surprenantes tribulations de Jacques Dugé de Bernonville.
Ajoutons une petite touche pour ceux qui doutent encore des liens qui unissaient la Milice au régime à Pétain !

- Le 6 juillet 1944, peu après la fin du maquis des Glières, Bernonville (ainsi que Vaugelas et Dagostini), trois chefs miliciens "prestigieux" (sic) qui ont permis de remporter la "victoire" (sic) des Glières, sont cités à l'Ordre de la Nation. [1]

- En avril 1944, Bernonville est chargé, dans le Vercors, de la traque des maquisards. Préalablement, il fait désarmer toutes les brigades de gendarmerie de la région. Fureur du préfet de l'Isère qui, de sa plus belle plume, fait rapport à Vichy :
Bernonville ayant assuré au préfet qu'on lui avait dit a Vichy que "les gendarmes des brigades de montagne étaient susceptibles de prévenir le maquis des mouvements des miliciens", le commandant outré réplique :

*** ... une telle accusation sans aucune précision est grave car elle met en cause la loyauté et l'honneur de la gendarmerie toute entière. ***

L'officier ajoute : *** J'ai servi pendant quatre années en zone occupée et je n'ai jamais vu les soldats allemands désarmer un seul gendarme français servant sous ses ordres. *** [2]

Il n'est pas étonnant que Robert Paxton [2], citant Rita Thalmann [3] à propos des troupes allemandes chargées du maintien de l'ordre:

*** Rita Thalmann avait donc quelque raison de se demander, en 1991, comment la "mise au pas" d'une nation de 45 millions d'habitants "avait pu atteindre de telles proportions en si peu de temps avec des effectifs ne dépassant pas 40.000 hommes [4], même après l'occupation de la zone dite libre" ***

Ben oui! La police, la gendarmerie et, plus tard, la Milice assumaient le maintien de l'ordre avec zèle et "loyauté".

Bien cordialement,
Francis.

[1] Pierre Giolitto, Histoire de la Milice.
[2] Robert Paxton, La France de Vichy.
[3] Rita Thalmann, La Mise au pas : idéologie et stratégie sécuritaire dans la France occupée. (ouvrage cité par Paxton)
[4] Le chiffre de 40.000 hommes est contesté par quelques spécialistes des troupes d'occupation en France. A mon avis, il y a lieu de faire la distinction entre l'armée d'occupation, parée à faire face au débarquement, et les unités affectées au maintien de l'ordre.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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