le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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GI - Government Issue - USA |
- | Fantassin dans l'armée américaine ( 1940 à nos jours )
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Dans ce texte : Une courte synthèse de Francis Deleu le mardi 21 mars 2006 à 15h54
Bonjour,
La revue "Les Collections de l'histoire" (voir référence en marge) propose une excellente synthèse - La vérité sur les GI - signée Olivier Wieviorka.
En deux pages, l'historien parvient à cerner ce sujet délicat. Notons que de 0,5 à 1 % des effectifs américains servant en Europe furent déférés devant les tribunaux pour faits de délinquance, crimes, viols.... soit de 20.000 à 40.000 militaires américains. Selon l'historien, les autorités militaires américaines ne montraient aucun laxisme pour réprimer les exactions en tout genre. En outre, les Américains n'ont jamais rechigné à indemniser les victimes de dommages provoqués par leurs troupes. Rien qu'en 1945, 30.000 Français ont été indemnisés.
Soulignons un extrait de la conclusion :
*** Une cohabitation le plus souvent harmonieuse s'est établie entre Français et Américains, de sorte que le souvenir des libérateurs reste, dans bien des mémoires, un souvenir chaleureux et émouvants. Il n'empêche. Avant d'être les hérauts du monde libre, les GI, au vrai, formaient une troupe comme les autres - pour le meilleur souvent, pour le pire parfois. ***
Une troupe comme les autres ? Sans aucun doute ! Il y a une trentaine d'années, je résidais à proximité de la frontière hollandaise, entre Anvers et Breda. Les anciens gardaient un souvenir épouvantable des troupes françaises venues à leur secours en mai 1940. Ce n'était, disaient-ils, que beuveries, bagarres, chapardages.... bref un comportement de soldatesque. L'exaspération des habitants de cette région était telle que l'arrivée des Allemands fut un véritable soulagement.
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |