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La Marine française et la guerre - Philippe MASSON
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


FNFL - Forces Navales Françaises Libres - France libre

Dans ce texte :

Schlumberger ne partage pas du tout l'opinion de Masson de Jacques Ghémard le lundi 07 mars 2005 à 09h31

Bonjour,

Je vous jure que je n'avais pas lu le livre de Schlumberger avant de juger contradictoires les conclusions de Masson .

Schlumberger est polytechnicien et ingénieur du génie maritime. On peut donc penser qu'il sait de quoi il parle en matière d'entretien des navires de guerre et que sa formation lui a donné certaines capacités d'analyse.

Dans "L'honneur et les rebelles de la marine française", page 144, il cite les conclusions de Masson et notament en écrivant ceci :

"Il est dangereux de transformer des hypothèses en certitudes, comme pour justifier l'action de son camp ; Philippe Masson ajoute : « Si la flotte française avait rallié l'Angleterre, elle était condamnée à une inexorable déchéance dans une rade obscure d'Écosse, associée à une décomposition du moral des équipages ».
C'est une contrevérité pure et simple. La marine anglaise était mobilisée à l'extrême et avait à ce point besoin de navires de guerre et de marins, qu'avec les F.N.F.L, elle n'a pas laissé un seul bâtiment français en état de marche se rouiller dans « une rade obscure d'Écosse ».
Même l'antique cuirassé Courbet servira de brise-lames lors du débarquement en 1944. Les sous-marins Ondine et Orion n'ont pas été réarmés; il leur manquait trop de pièces, mais ils seront désossés pour compléter celles qui manquaient sur la Minerve et la Junon qui ont repris le combat jusqu'à l'épuisement, comme je l'ai montré.
Pour l'anecdote, sur la Junon, nous dévissions des boulons des lavabos pour remplacer ceux des embrayeurs, car les filetages étaient adaptés.
Malgré les énormes contraintes de la guerre, les anglais feront usiner des pièces spécialement adaptées à nos bateaux. Les tubes lance-torpilles français seront recalibrés par des anneaux d'un diamètre inférieur, compatible avec ceux des torpilles anglaises. On pourrait multiplier les exemples d'astuces de réparation ; elles ont permis de rendre opérationnels en quelques semaines ou quelques mois, les navires français en état de combattre.
Pourquoi alors Philippe Masson, historien sérieux, s'aventure-t-il dans une telle contre-vérité ?
L'incompatibilité supposée du matériel français et des normes anglaises est-il un alibi technique pour tenter de justifier la passivité de la flotte française ?
Dans l'affirmation de Philippe Masson, il y a aussi une injure à l'égard des hommes qui ont rejoint l'Angleterre en juin 1940 et y ont combattu plus de trois ans dans les Forces Navales Françaises Libres, une calomnie à l'égard de nos alliés anglais qui nous ont aidés à nous battre sous notre propre drapeau, avec nos propres navires, dans la mesure où nous pouvions fournir les équipages.
Les marins décidés à se battre, auraient été accueillis avec joie et enrôlés immédiatement et « leur moral ne se serait pas décomposé ».
Le retour au combat de la flotte française à côté de la Royal Navy n'aurait pas été inutile : il aurait facilité et rapproché la victoire. De même que l'action de la Résistance française intérieure n'a été ni dérisoire, ni marginale pour l'issue de la guerre et l'avenir de la France.
"

Amicalement
Jacques

*** / ***

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