le Glossaire de Francis a trouvé : - | En 1940, la Force X désignait l'escadre de la Marine française basée à Alexandrie (Egypte) sous les ordres de l'amiral Godfroy. La Force X comprenait le cuirassé "Lorraine", les croiseurs "Duquesne", "Tourville", "Suffren", "Duguay-Trouin" et cinq torpilleurs.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Conclusion contradictoire de Jacques Ghémard le jeudi 03 mars 2005 à 16h29Bonjour,
J'ai commencé la lecture de ce livre par sa conclusion. En voici deux paragraphes qui se suivent sans complexe :
Il convient encore de dissiper une illusion. On ne répétera jamais assez que la marine, privée de son infrastructure, n'aurait pu que retarder et nullement empêcher une occupation de l'Afrique du Nord, en cas d'une offensive en règle de l'Allemagne par l'Espagne ou la Libye. Si la flotte avait rallié l'Angleterre, elle était condamnée à une inexorable déchéance dans une rade obscure d'Écosse, associée à une décomposition du moral des équipages. Elle aurait pu connaître, au mieux, le sort de la Force X à Alexandrie.
Donc cette marine ne pouvait servir à rien d'autre qu'à rouiller quelque part sans aucune utilité. Continuons notre lecture.
Pendant plus de deux ans, la marine associée à l'Empire, dont elle assure l'indépendance, s'identifie à l'atout maître de Vichy, d'autant plus qu'elle constitue un des modèles de la Révolution nationale. Tout au long de cette période, la flotte est l'objet de la plus grande vigilance de la part de tous les belligérants pour lesquels elle représente une menace potentielle ou un recours éventuel susceptibles de modifier la marche du conflit.
Alors là je m'esclaffe !!! Cette marine inutile pouvait changer le cours de la guerre selon l'opinion (sans doute peu éclairée) de l'ensemble des belligérants !!!
Ou bien Philippe Masson s'est pris les pieds dans l'échelle de coupée en voulant à tout prix démontrer l'indémontrable ???
Bon, je vais en rester là pour le moment dans ma lecture et entreprendre celle du livre d'Etienne Schlumberger que je viens de recevoir ce matin (Merci Alain). Dès l'introduction, j'ai constaté que ce rebelle avait également quelques reproches à adresser au livre de Masson. J'y reviendrai.
Amicalement
Jacques *** / *** |