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Alger 1942 - Kenneth Pendar
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


AFN - Afrique Française du Nord
-

Territoire de l'Empire français.


COI - Coordinator of Information - USA
-

Face à la carence des services de renseignements américains en Afrique du Nord, le président Roosevelt chargea le général Donovan de former un organisme dont la mission sera de collecter l'information, de rechercher le renseignement ainsi que de s'occuper de la propagande en vue justifier devant l'opinion américaine l'engagement américain dans la guerre. Le COI verra le jour en juillet 1941 et sera dirigé en AFN par le colonel William Eddy. Le COI, dégagé de la mission de propagande, deviendra le OSS le 13 juin 1942.


OSS - Office of Strategic Service - USA
-

Service de renseignements américain.


PP - Préfecture de police - France

Dans ce texte :

Une "saga" en 4 actes de Francis Deleu le jeudi 18 novembre 2004 à 17h48

Bonsoir Laurent (P.P), bonsoir à tous,

Z'auriez pas une aut' question ? C'est complexe et mortellement ennuyeux. C'est pas moi qui le dit, c'est William L. Langer.
Plus sérieusement! Tentons de démêler l'écheveau inextricable des services de renseignements US.

Acte 1.
L'initiative d'engager des observateurs pour contrôler l'acheminement des denrées fournies à l' AFN, dans le cadre de l'accord Weygand-Murphy, vient du Département d'Etat. Outre cette mission officielle, le Département d'Etat saisit l'opportunité de confier à ces "observateurs" une mission officieuse à caractère militaire et naval.

Acte 2.
Le Département d'Etat ne comptait, en son sein, aucun membre compétent, francophone de préférence, arabisant si possible et possédant une minimum d'expérience de l' AFN. Dès lors, on fit appel aux Départements de la Guerre et de la Marine qui dégotèrent douze officiers de réserve qui répondaient aux critères ci-avant. Ils furent nommés "assistants techniques" auprès des consulats avec le titre de "vice-consul hors cadre".

Acte 3.
On s'avisa au dernier moment que les douze vice-consuls, officiers de réserve, chargés de mission de renseignements, risquaient de passer comme espion en cas d'arrestation. Ils furent donc démobilisés. Les trois Départements concernés estimèrent dès lors que le salaire des vice-consuls, rendus à la vie civile, ne leur incombait plus. Ce fut finalement les "Fonds de réserve" du président Roosevelt lui-même qui prirent en charge l'aspect financier de l'opération.
Pour conclure: désignés par le Département d'Etat, recrutés dans les Départements de la Guerre et de la Marine, payés par le président Roosevelt, les vice-consuls exercèrent leurs activités sous la direction de Robert Murphy. Ce dernier portait le titre de "conseiller d'ambassade" ainsi que de "haut commissaire" américain en AFN. Ajoutons pour simplifier l'organigramme, que Murphy, bien qu'attaché au Département d'Etat, ne rendait compte qu'à Roosevelt qui le considérait comme son "envoyé spécial". Simple n'est-il pas?

Intermède.
Les services de renseignement américains en AFN étaient quasi inexistants. Les quelques fonctionnaires d'ambassade chargés de la collecte de renseignements se querellaient entre-eux ou rivalisaient en luttes intestines avec leurs collègues anglais dont ils dépendaient largement pour la transmission des données. Le climat était à ce point délétère que Murphy estima que ces querelles bureaucratiques lui causèrent plus d'ennuis que les Allemands eux-mêmes.
Il était urgent d'y remédier. C'est ici qu'entre en lice Laurent Boussaton (merci Laurent):


Acte 4.
Le général Donovan et son principal assistant en Afrique, le colonel William Eddy, élevé en Moyen-Orient et excellent arabisant, saisirent l'aubaine et mirent le grappin sur ces douze collaborateurs potentiels - nos vice-consuls hors cadre - malgré, comme le souligne Murphy, qu'ils ne soient même pas capables de distinguer, par temps clair, un sous-marin d'un porte-avions. Ils furent pourtant à la base du COI et ensuite de l'OSS au sein duquel ils rendirent d'appréciables services. Efficacité US ?

Epilogue.
Nos douze "apôtres" méritent le titre d'apôtres.
Nota bene toute de même: les Français les considéraient plutôt comme des "Juda".

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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