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La vérité sur l'affaire Pétain - Henri Guillemin
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

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le Glossaire de Francis a trouvé :


Cagoule
-

Sobriquet du CSAR (Comité Secret d'Action Révolutionnaire) (voir ce terme), mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février 1934, par les déçus de l'Action Française.


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


Moulin (Jean) - Résistance (France)
-

(Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la Libération


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Daladier et Pétain de Serge Desbois le dimanche 05 septembre 2004 à 10h29

En octobre-novembre 1937, Deloncle et la Cagoule arrivent à intoxiquer les mouvements activistes de droite et à leur faire croire que le “Grand Soir” où les communistes vont s’emparer du pouvoir, est imminent. Il faut donc préparer le contre-coup d’état. Il est fixé pour le 15 novembre. “ Les factions communistes ce soir là se massent dans le bois de Vincennes, paraît-il ”. Le Dr Martin, l’homme de l’extrême droite très indépendant qui a monté son propre service de renseignement est dubitatif, il veut vérifier par lui-même et ne rencontre dans le bois de Vincennes qu’une patrouille de quelques policiers en vélo.

De toute façon l’Armée ne suit pas. Une réunion de la cagoule avait eu lieu en octobre aux Invalides à laquelle avait simplement assisté 3 généraux dont le plus important était le général Prételat (Dr Martin).

Le chef de cabinet du maréchal Pétain, Loustanau-Lacau a lui aussi monté une équipe destinée à parer à un coup de force communiste. Son activité essentielle est le renseignement. Mais les gens de ce mouvement qui se surnomment “ les Sioux” ne se subordonnent nullement aux Cagoulards et à Deloncle et ne veulent pas plus d’un coup cagoulard que d’un coup communiste. Ils étaient opposés à un changement de régime à cette époque. Les Sioux très patriotes savaient le risque qu’aurait fait courir à la France une telle aventure dans le contexte de l’automne 1937( André Brouillard, un responsable du 2ème bureau plus connu sous son nom d’écrivain, Pierre Nord).

Pour le gouvernement, après l’assassinat des frères Rosselli, républicains italiens, en juin 1937, divers attentats comme la tentative d’enlever un sous-marin à Brest le 18 septembre 1936 au profit des Franquistes, une bombe dans un magasin appartenant à un républicain italien à Nice, la destruction d’avions sur l’aérodrome de Toussus le Noble que le ministre Pierre Cot s’apprêtait à livrer clandestinement aux républicains espagnols, l’assassinat le 25 janvier 37 de Navachine, les bombes provocatrices au Patronat français, rue de Presbourg et au Patronat de la Métallurgie, rue Boissière, le 11 septembre 37, la coupe est pleine : coup de filet sur la Cagoule.

Au conseil des ministres qui a suivi, grosse discussion pour savoir jusqu’où remonter. Pierre Cot, ministre de l’Air (chef de cabinet = Jean Moulin) que nos services secrets suspectent de collaboration secrète avec les soviets en profite pour pousser au maximum. Écoutons Pierre Cot : “ J’étais partisan de faire une enquête complète, de vider l’abcès et de laisser la justice suivre son cours en inculpant s’il était coupable, le maréchal Pétain…” Le président du conseil ne suivit pas. “ En sortant du conseil, poursuit Pierre Cot, je causais quelques instants avec Daladier : vous avez eu tort, vous savez mieux que personne que Pétain est un fourbe ”. Daladier : “ Pétain a 80 ans, il n’est plus tout à fait responsable de ses actes ; il reste le drapeau de l’Armée ; à son âge, il n’a été qu’un jouet aux mains des fascistes ”.

Épilogue : Déposition du commandant Loustanau-Lacau au procès Pétain. Ancien officier d'ordonnance du maréchal Pétain, il est passé très tôt à la Résistance et a été déporté au camp de Mathausen ; très affaibli par son séjour en Allemagne, il fait sa déposition assis et la termine par ces mots de mépris à l'adresse de certains témoins de l'accusation : " Je ne dois rien au maréchal Pétain, mais cela ne m'empêche pas d'être écœuré par le spectacle de ceux qui, dans cette salle, essaient de refiler à un vieillard presque centenaire l'ardoise de toutes leurs erreurs. "

Une saine lecture : "Le mystérieux Docteur Martin" de Pierre Péan qui nous promène dans le monde des comploteurs profesionnels de cette triste époque.

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