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Freefrench - Jacques Ghémard
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Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

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le Glossaire de Francis a trouvé :


Dewavrin (André) - France libre
-

Sous le pseudonyme de "Passy" ou "colonel Passy", André Dewavrin, dès le début de la guerre, met sur pied le SR (Service de Renseignements) de Forces Françaises Libres. Le SR deviendra rapidement le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire) puis le BCRA (Bureau Central d'Action Militaire). En juin 1943, le colonel Passy prend la direction technique de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux), résultat de la fusion du BCRA avec les Services Spéciaux du général Giraud. En février 1944, le colonel Passy rejoint le général Koenig et devient son chef d'Etat-major.
Compagnon de la Libération - Biographie


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Paillole (Colonel) - France
-

Fondateur des TR (Travaux Ruraux), puis directeur de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux)à Alger de 43 à 44, puis à Paris, chef du service de contre-espionnage en 44-45.


Passy (Colonel) - France libre
-

Pseudonyme d'André Dewavrin. Dès le début de la guerre, le colonel Passy met sur pied le SR (Service de Renseignements) de Forces Françaises Libres. Le SR deviendra rapidement le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire) puis le BCRA (Bureau Central d'Action Militaire). En juin 1943, le colonel Passy prend la direction technique de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux), résultat de la fusion du BCRA avec les Services Spéciaux du général Giraud. En février 1944, le colonel Passy rejoint le général Koenig et devient son chef d'Etat-major.
Compagnon de la Libération - Biographie


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


IS - Intelligence Service - Grande-Bretagne
-

Service de renseignements britannique.

Dans ce texte :

Des yeux et des oreilles en France de René CLAUDE le vendredi 05 mars 2004 à 23h11

Bonsoir,

On minore parfois leur action clandestine, mais il faut rappeler que dès l'été de 1940, les Anglais eurent un besoin urgent d'yeux et d'oreilles dans les différentes zones de France et plus particulièrement sur la côte de la Manche et la côte Atlantique.
Jean-Louis Crémieux Brilhac, dans le chapitre qu'il consacre aux "jalons de l'action clandestine", écrit :
"Où en sont les préparatifs allemands contre l'Angleterre ? C'est pendant tout l'été 1940 une des obsessions de Churchill : les Britanniques ont été chassés du continent et l'invasion menace...
Dès les premiers jours de juillet 1940, le chef de l'Intelligence Service est allé trouver de Gaulle pour lui demander son accord afin d'utiliser des Français Libres comme agents secrets. Le Général lui a recommandé de prendre contact avec le capitaine Passy (note : le capitaine Dewavrin était polytechnicien et il avait pris part à la campagne de Norvège.) auquel il venait de confier son 2e bureau.) (...) La recherche de renseignements militaires intéressait peu la France Libre naissante, mais elle était d'importance vitale pour ses alliés. Et Churchill s'impatientait. Cette conjoncture allait donner l'élan initial à des services secrets que de Gaulle et Passy voulurent purement français." (p. 306, vol. I)

J.-L. Crémieux-Brilhac mentionne aussi les embryons de réseaux initiés par des officiers polonais qui avaient combattu durant la campagne de mai-juin 40 (dans la Légion étrangère, je suppose ?). Le premier réseau est connu sous le nom de "Tudor". Des éléments de l'ex-2e bureau qui avaient travaillé avec les services britanniques en 1939-1940 et étaient restés pro-alliés - tel Paillole - renseignèrent aussi Londres durant les premiers mois de l'Occupation et du régime de Vichy.

Les premiers agents de la France Libre parvinrent à débarquer, réunir des éléments intéressants puis rentrer à Londres en août 1940. Mais ces missions étaient brèves et les agents agissaient très isolés.
Le premier réseau organisé avec efficacité mais aussi avec une inconscience assez stupéfiante est celui du producteur de films Gilbert Renault, plus connu sous son pseudo Rémy qui envoya ses premiers rapports dès décembre 1940 grâce à un contact à Madrid.
Et on n'oublie pas d'Estienne D'Orves qui fut infiltré en décembre 1940 avec un émetteur mais fut dénoncé par son opérateur radio. Il est fusillé en août 1941.

La dimension patriotique fut l'état d'esprit que Passy et Manuel surent utiliser comme levier afin d'envoyer en France des "amateurs" - qui faisaient parfois sourire et inquiétaient aussi les gentlemen-briscards de l'I.S - capables de rassembler des fils coupés par la débâcle et l'armistice pour tenter de former de petits groupes d'opposants (de "dissidents") qui sera le terreau des futurs réseaux. Des agents partaient avec l'idée de n'exclure personne, même si on sait que de Gaulle n'appréciait pas beaucoup les liens pris entre certains agents de la France Libre et des officiers de l'armée de Vichy appartenant au service de renseignement et autres bureaux plus ou moins acquis à Pétain.

Bien cordialement,

RC

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