Enfin, je vais essayer quoique me demandant si je n'ai pas placé la barre un peu haut §;c)
*** en général, dans toutes les armées du monde, et durant toutes les périodes, la mutinerie est passible de sanctions. En temps de conflit, cette sanction est, tout naturellement, la peine de mort ***
Il est évident que pour envoyer des gens au combat, il est parfois nécessaire de pouvoir les y obliger avec des moyens aussi extrêmes que les conséquences possibles de ce combat.
Entre le risque de mort et la peine de prison, on peut choisir la peine de prison. Entre le risque de mort et la peine de mort certaine on choisit plus probablement le risque plutôt que la certitude.
Il est donc logique que les chefs militaires aient en tout temps disposé du droit de vie et de mort sur leurs troupes. Mais la logique universellement admise ne fait pas la justice et disposer d'un tel pouvoir ne met pas à l'abri de la critique, au contraire.
Notons au passage que si cette "loi" était toujours systématiquement appliquée, les Français Libres auraient tous été fusillés ainsi que les putschistes d'Alger.
1 partout, balle au centre (du coeur ?)
Amicalement
Jacques
PS : et le premier mutin exécuté fut évidement Jean Jaurès, en toute impunité. |