Wiking-Linie - Mémoire d'une Suisse en guerre - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Mémoire d'une Suisse en guerre / Fabienne Regard & Laurent Neury

En réponse à -6 -5 -4 -3 -2* -1*

Wiking-Linie de Nicolas Bernard le mercredi 15 octobre 2003 à 02h23

> L'action secrète, mais légale (note : ce que je ne
> savais pas), de Hans Hausamann et des capitaines est
> aussi mentionnée par Stephen P. Halbrook dans son
> étude "La Suisse encerclée, la neutralité armée suisse
> durant la Deuxième guerre mondiale" Ed. Slatkine, 2000.
> "L'Action de Résistance nationale (Aktion Nationaler
> Widerstand) était une organisation légale, quoique
> secrète, comprenant 500 membres issus de tous les
> milieux : parlementaires, militants de tous partis
> politiques, journalistes, militaires. Ses adhérents
> travaillèrent inlassablement à influencer l'opinion en
> faveur d'une politique de défense maximale.
> L'association tenait des meetings, mais ne publiait
> aucun document et n'était pas soumise à la censure. Elle
> fonctionna jusqu'à la fin de la guerre.(...)
> Parmi les membres de l'Action de Résistance nationale on
> trouvait Max Weibel et le capitaine Hans Hausamann qui
> dirigeait le "Bureau Ha", une unité spéciale des
> services de renseignements suisses. Ce bureau Ha avait
> des contacts dans toute l'Europe et, en Suisse,
> s'employait à insuffler l'esprit de résistance. Son
> réseau d'agents, nommé "Organisation Wiking" en hommage
> à un espion suisse de grande valeur s'infiltra jusqu'au
> cœur de quartier général d'Hitler."

J'ignore qui était cet "espion suisse de grande valeur" (peut-être le Dr. J. C. Mayer ?), mais il est vrai que la Wiking-Linie, constituée d'hommes de confiance (qui n'étaient pas pour autant infiltrés aussi loin dans l'appareil d'Etat nazi) et d'"espions involontaires" (ces milliers de personnes qui renseignent sans le savoir, par la simple parole, des agents suisses), a été efficace, au point qu'elle a sérieusement inquiété Schellenberg en 1942 - ce qui, entre autres motifs, le conduira à jouer un drôle de jeu avec Masson.

Cela étant dit, on ne peut négliger non plus le fait que les Allemands (hommes d'affaires, militaires, fonctionnaires) en visite sur le territoire suisse parlaient plus facilement que dans le Grand Reich. Kurt Emmenegger, dans un petit livre de 133 pages intitulé "Q.N. savait tout" (cité par Schramm), évoque le cas de journaliste et conseil économique, le Dr. J. C. Meyer, lequel a entretenu de nombreux contacts avec des "touristes" allemands désireux de se lâcher un peu en Suisse : les conversations se transformaient en discrets interrogatoires... Les "clients" de Meyer étaient variés : des industriels (on trouve le propriétaire d'une grande fabrique de cellulose à Berlin, ou des économistes liés à la conjuration du 20 juillet), des juristes (par ex., un avocat munichois, ami d'un haut-gradé du Ministère de l'Air), des conseillers d'ambassade, des proches de divers généraux (tel que cet avocat berlinois ami du général Franz Halder), des pontes du NSDAP, des militaires en vacances ou à la retraite, et même un Obergruppenführer SS de Munich.

Voir Wilhelm von Schramm, op. cit., p. 161-172.

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