> Il n'y a aucune allusion. Je suis simplement étonné par
> votre intérêt subit pour un fil de l'histoire suisse qui
> était jusque là peu visité et pour lequel vous avouez ne
> pas être certain d'avoir des éléments pertinents à y
> apporter...

Il faudra qu'un bouquin soit écrit sur le rôle joué par les points de suspension ! :-)

Je n'ai pas avoué "ne pas être certain d'avoir des éléments pertinents à y apporter". J'ai au contraire apporté quantité d'éléments relatifs à l'affaire Rössler, et notamment des références d'ouvrages qui n'ont jusque là pas été évoqués. En particulier, l'ouvrage de Schramm : étudier LUCY sans ce bouquin revient à étudier Jean Moulin sans posséder les bouquins de Cordier.


> Je crains, je l'avoue sans détour, ce que je définis un
> peu maladroitement comme "de l'occupation de terrain"
> dans les débats tels qu'ils se pratiquent ailleurs, cet
> ailleurs d'où vous arrivez, un comportment qui peut
> créer des embrouilles et des malentendus. Jusque là ce
> fil se déroulait paisiblement - un peu à la suisse comme
> Jacques l'a souligné avec malice ! - et je ne voudrais
> pas qu'il soit perturbé par des affirmations dont on ne
> pourrait pas trouver une confirmation où qu'il soit pris
> en otage pour des explications qui n'ont rien à voir
> avec l'Histoire du SR helvétique.

J'ai livré liens, citations et références à l'appui de mes affirmations. Lesquelles ont tout à voir avec les services secrets suisses, puisque j'estime, convaincu en cela par Schramm et d'autres, que les informations transmises par Rössler aux Soviétiques provenaient en majeure partie du Bureau Ha.

Le fil évoquait l'affaire Rössler : plusieurs messages ont été postés à ce sujet. J'ai répondu sur ce sujet, en livrant moult informations avérées et moult références. Je n'ai jamais fait autre chose que répondre sur le fond.

Par conséquent, je saisis assez mal vos messages, qui ne me répondent pas sur le fond mais me visent personnellement.


> Directement dit ça
> peut donner :
> J'espère simplement que votre apparition sur LdG est
> motivée par un intérêt réel pour nos débats.

Espoir fondé.

Personnellement, j'ignorais cependant que tous les contributeurs fussent soumis à un tel questionnement - auquel rien ne m'oblige à répondre. J'ignore également ce qui vous incite à mettre en doute mes motivations.

Mais comme je ne veux point polluer ce fil par un éventuel malentendu hors-sujet pour ce qui nous occupe, je vous propose de règler ça par voie privée.


> Ce qui m'amène à vous demander dans quelles conditions
> les deux journalistes - une profession qui pour un
> chercheur sérieux n'est pas un handicap - ont donné leur
> conférence de presse. Cela pourrait m'aider à comprendre
> les raisons de cette affaire un peu obscure.

Je vous ai déjà répondu que je n'en savais rien. J'ai cependant renvoyé à plusieurs sources confirmant ledit renversement de point de vue. Ce qui devrait vous suffire.

Leur livre n'est pas un modèle de rigueur : aucune source n'est invoquée (ni les messages de LUCY, ni les rapports allemands, ni les rapports suisses, ni des études antérieures), des dialogues sont manifestement reconstitués, nombre d'affirmations ont été depuis réfutées. Nul besoin d'être un spécialiste de l'affaire pour demeurer très sceptique quant à la valeur scientifique de "La guerre a été gagnée en Suisse..."