Vous écrivez vous même
"attestation destinée à la défense de Schellenberg"
Quelle crédibilité apportez vous au fait que le Brigadier Roger Masson se soit réveillé un matin de 1948 et, spontanément, ait délivré un affidavit pour la défense sur un ennemi emprisonné et, du 9 Octobre 1945 jusqu'au 4 janvier 1946 au secret pour "intensive interrogation" dans le camp 020 près de Londres avant d'être envoyé à Nüremberg pour préparer sa défense, mais dont il n'aurait plus entendu parler depuis 3 ans ? Ne vous semble-t-il pas qu'il faut bien -le bon sens comme la logique le dictent- qu'il ait su
quelque chose de Schellenberg, de janvier 1946 jusqu'à mai 1948, ne serait ce que pour savoir que schellenberg avait besoin de son témoignage en défense ?
Compte tenu des questionnements après la guerre concernant le Brigadier Masson et le général Henri Guisan, quelle probabilité y a t il à ce que le Brigadier Masson ait fait ce témoignage à l'aveuglette et sans demander où en était son ami schelli ?
Il pouvait dire qu'il apprenait les accusations graves portées contre schellenberg et tenait à préciser que pour sa part...
Mais il rédige un témoignage intelligent et réfléchi visant à exonérer autant schellenberg en même temps que lui même.
C'est d'ailleurs la même technique de défense croisée qu'utilise schellenberg avec Felix Kersten (dont je ne suis pas sûr que le nom mérite toujours des majuscules mais présomption d'innocence oblige)... "en témoignant pour moi vous vous blanchissez vous même."
Il me semble que l'existence même de ce témoignage en défense en dénit la véracité du contenu