Quinze mille travailleurs emprisonnés - Le PCF à l'épreuve de la guerre, 1940-1943 - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Le PCF à l'épreuve de la guerre, 1940-1943 / Roger Bourderon

En réponse à -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Faux et usage de faux de Francis Deleu

Quinze mille travailleurs emprisonnés de Emmanuel de Chambost le mardi 26 novembre 2013 à 15h18

Parmi les phrases qui ont été escamotées dans le faux tract de gauche, il y a cette référence aux "quinze mille travailleurs emprisonnés". Comme toujours dans la littérature de propagande, le chiffre est un peu gonflé - entre la dissolution du Parti le 26 septembre 1939 et le 31 mai 1940, on compte 5553 arrestations, 15000 correspond à peu près au nombre de perquisitions - mais l'ordre de grandeur y est. Les communistes, pourchassés, gardent un immense ressentiment contre tout le reste du monde politique français, et tout d'abord, contre les sociaux-démocrates qui avaient bénéficié du soutien communiste au moment du Front populaire, mais qui les ont virés de la CGT au nom d'un patriotisme soit-disant antifasciste.

Dans les années 1980, lorsqu'on fait l'apologie de Tillon, on a envie d'oublier l'épisode de la drôle de guerre où les communistes français, suivant les consignes de l'Internationale, fustigeaient la guerre impérialiste que l'Angleterre et la France avaient déclaré à l'Allemagne. Mais en juin 1939, impossible d'oublier, c'est trop proche. L'appel à la lutte contre le fascisme hitlérien cohabite avec l'apologie du pacifisme de la drôle de guerre.

"La grande force de Paix qu'est l'UNION SOVIÉTIQUE était repoussée." est une autre phrase passée aux oubliettes. Elle fait référence à la lettre envoyée le 1er octobre 1939 par les députés communistes Ramette et Bonte au président de la Chambre « La France va se trouver incessamment en présence de propositions de paix dues aux initiatives diplomatiques de l'URSS... En face des fauteurs de guerre impérialistes et de l'Allemagne hitlérienne, il y a la puissance de l'Union soviétique ...» Cette lettre avait servi de prétexte à Daladier pour arrêter un premier groupe de députés communistes.

Emmanuel

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