Deux erreurs au moins - Dernière Guerre Mondiale - forum "Livres de guerre"
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Dernière Guerre Mondiale / Daniel Laurent & alii

En réponse à -2
-1Les circonstances de l'arrestation de Gabriel Péri de Francis Deleu

Deux erreurs au moins de Emmanuel de Chambost le lundi 28 octobre 2013 à 00h40

Le texte présent sur le site de la fondation Gabriel Péri, et publié par DGM présente deux erreurs manifestes:

1. Il faut lire 1939 et non pas 1940 dans la phrase
" La « tiédeur » de Péri à l’égard du pacte, puis le cours suivi par le PCF faisant sienne à partir du 1er octobre 1940 la thèse de la « guerre impérialiste » contribuèrent à détériorer sensiblement ses rapports avec la direction communiste, tout particulièrement avec André Marty."

2. La supposée tiédeur de Péri vis-à-vis du pacte n'est pour rien dans le message que Marty envoya de Moscou le 20 janvier 1940: « Il faut écarter Péri du poste confié/ rédaction des documents/ à cause de : tout son passé/journalistique etc./, son appui aux éléments trotskystes dans la région frontière des Pyrénées-Orientales/Catalogne française/ , ses relations personnelles. » Il s'agit en fait d'une réaction ouvriériste typique de Marty à l'encontre de son intellectuel de beau-frère.

Péri a été arrêté sur dénonciation de Foeglin, piégé par la police au domicile de Catelas. La phrase "il fut arrêté sur dénonciation, le 18 mai 1941" est copié-collé de la notice écrite par Pennetier dans le Maitron mais Francis et moi ne devont pas avoir accès à la même version du Maitron:

Pennetier in Maitron 2000
"La responsabilité de son agent de liaison, Edmond Foeglin, dit Armand (voir ce nom), avait été rendue publique le 21 novembre 1941 par l'Humanité clandestine. Elle est confirmée par les archives : tombé dans une souricière au domicile de Catelas, Foeglin proposa spontanément à la police de donner l'adresse de Gabriel Péri contre sa liberté. La gêne manifestée par le Parti communiste sur les conditions de l'arrestation de Gabriel Péri a contribué à obscurcir les circonstances de celle-ci : le malaise portait sur trois points : l'aspect privé (le cas Sofia Jancu présentée par Péri dans la partie inédite de dernière lettre comme sa « grande conseillère » et « la dépositaire intellectuelle de sa mémoire »), l'aspect technique (la responsabilité d'un agent de liaison membre de la commission des cadres), l'aspect politique (ses réserves sur la politique suivie par le secrétariat entre novembre 1939 et avril 1941)."

L'historiographie concernant l'arrestation de Péri est pour le moins copieuse. Il y a eu bien des controverses, mais maintenant, en gros, il semble que tous les historiens soient d'accord sur l'essentiel.

Emmanuel

*** / ***

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