Les résistants communistes allemands - J-H Elser qui a failli changer la face du monde - Dernière Guerre Mondiale - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies


 
 
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Dernière Guerre Mondiale / Daniel Laurent & alii

En réponse à
-1Au sommaire du n° 10 de Francis Deleu

Les résistants communistes allemands - J-H Elser qui a failli changer la face du monde de Francis Deleu le mardi 15 octobre 2013 à 21h21

Bonsoir,

L'article de Daniel Laurent, Les résistants communistes allemands, p.33, brosse un large panorama des Résistances communistes qui se sont développées dans des conditions souvent dramatiques compte tenu de la nature du nazisme. Se rebeller contre le régime de son propre pays était considéré comme une trahison y compris parmi le population. On comprend mieux les difficultés et les problèmes de conscience qui se sont posés aux opposants.

Parmi les opposants, un homme seul, Johann-Georg ELSER, menuisier/ébéniste de profession.
Après les accords de Munich, le 30 septembre 1938, ELSER adhère au syndicat communiste des travailleurs du bois. Il prône la lutte ouverte mais s'attire la méfiance de ses camarades de parti. ELSER décide alors d'agir en solitaire et de préparer un attentat visant à éliminer Hitler. Il effectue plusieurs repérages à la brasserie de Munich où chaque année, Hitler, entouré de ses fidèles, commémore la tentative de putsch du 8 novembre 1923.

Quittant son atelier de menuiserie, il se fait embaucher dans une carrière où il acquiert des connaissances en dynamitage. Il en profite également pour dérober explosifs et détonateurs. En 1939, il s'installe à Munich et assemble avec minutie la bombe destinée à tuer le dictateur. Pendant 35 nuits, ELSER parvient à se laisser enfermer dans la brasserie pour y préparer l'attentat. Consciencieusement, il creuse une cavité dans un pilier placé près de la tribune où, comme chaque année, le 8 novembre, Hitler haranguera son auditoire.

La chance ne sourira pas à ELSER. Ce soir là, Hitler est pressé. Il écourte son discours pour rentrer à Berlin en train car son retour par avion est impossible à cause d'un épais brouillard. La bombe explosera peu après le départ du dictateur tuant tout de même sept membres du parti encore présents dans la brasserie.

La malchance poursuit ELSER. Alors qu'il tente de rejoindre la Suisse, il est arrêté à 300 mètres de la frontière. Soupçonné de désertion, il est placé en détention.

Dès le lendemain de l'attentat, Hitler profite de l'opportunité pour attiser la haine de ses compatriotes et demande à Heydrich de se lancer à la poursuite de tous les opposants susceptibles d'être les investigateurs de l'attentat. ELSER, en honnête homme, soucieux d'épargner la rafle d'innocents, revendique la responsabilité de l'attentat. Personne cependant ne croit à l'initiative d'un comploteur solitaire. ELSER parvient toutefois à convaincre ses bourreaux. Pour prévenir une extradition par les autorités helvétiques, ESLER avait emporté dans ses bagages de la documentation relative à la confection d'explosifs ainsi que des informations sur les usines d'armement, documents qu'il avait l'intention de remettre aux services de renseignement suisses. Par ailleurs, il parvient à reconstituer avec précision le modèle de la bombe destinée à éliminer Hitler. ESLER sera interné au camp de concentration de Sachsenhausen et plus tard de Dachau.
Sur ordre d'Himmler, ESLER sera exécuté le 9 avril 1945.

Rumeur ou réalité ?

Johann-Georg ESLER arrêté le 8 novembre 1939 ne sera exécuté que le 9 avril 1945 soit près de six ans plus tard lorsque la défaite du Reich est quasiment consommée. Pourquoi garder si longtemps un prisonnier, auteur d'un attentat qui faillit débarrasser le monde d'un dictateur ?
Il semblerait que les nazis voulaient lui faire endosser, après l'avènement du Reich de mille ans, le rôle de témoin dans un simulacre de procès destiné à confondre Winston Churchill.

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

lue 1887 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes