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Dernière Guerre Mondiale - Daniel Laurent & alii
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


rafle - Vichy
-

Spécialité de la police française aux ordres de l'occupant nazi ou de Vichy. La plus connue est la grande rafle du Vel' d'Hiv' (voir ce terme).
On le sait moins, la rafle du Vel' d'Hiv' a été précédée de quelques autres:
- 14 mai 1941: arrestation de 3.700 Juifs allemands, tchèques et polonais qui croyaient avoir trouvé refuge en France. "Parqués" dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande.
- 20 août 1941: arrestation à Paris de 4.000 Juifs. Direction Drancy.
- 6 décembre 1941: arrestation de 1.000 notables et intellectuels, presque tous Français, envoyés au camp de Compiègne.
- 16 et 17 juillet: Vel' d'Hiv'.
Les rafles ne se limitent pas à la zone Nord (occupée). Le 26 août: les Juifs de la Creuse qui avaient cru trouver refuge dans ce département sont pourchassés; les 26/28 août c'est le tour de Lyon et de Marseille. La liste est longue. Le calvaire des Juifs ne fait que commencer....

Dans ce texte :

Les résistants communistes allemands - J-H Elser qui a failli changer la face du monde de Francis Deleu le mardi 15 octobre 2013 à 21h21

Bonsoir,

L'article de Daniel Laurent, Les résistants communistes allemands, p.33, brosse un large panorama des Résistances communistes qui se sont développées dans des conditions souvent dramatiques compte tenu de la nature du nazisme. Se rebeller contre le régime de son propre pays était considéré comme une trahison y compris parmi le population. On comprend mieux les difficultés et les problèmes de conscience qui se sont posés aux opposants.

Parmi les opposants, un homme seul, Johann-Georg ELSER, menuisier/ébéniste de profession.
Après les accords de Munich, le 30 septembre 1938, ELSER adhère au syndicat communiste des travailleurs du bois. Il prône la lutte ouverte mais s'attire la méfiance de ses camarades de parti. ELSER décide alors d'agir en solitaire et de préparer un attentat visant à éliminer Hitler. Il effectue plusieurs repérages à la brasserie de Munich où chaque année, Hitler, entouré de ses fidèles, commémore la tentative de putsch du 8 novembre 1923.

Quittant son atelier de menuiserie, il se fait embaucher dans une carrière où il acquiert des connaissances en dynamitage. Il en profite également pour dérober explosifs et détonateurs. En 1939, il s'installe à Munich et assemble avec minutie la bombe destinée à tuer le dictateur. Pendant 35 nuits, ELSER parvient à se laisser enfermer dans la brasserie pour y préparer l'attentat. Consciencieusement, il creuse une cavité dans un pilier placé près de la tribune où, comme chaque année, le 8 novembre, Hitler haranguera son auditoire.

La chance ne sourira pas à ELSER. Ce soir là, Hitler est pressé. Il écourte son discours pour rentrer à Berlin en train car son retour par avion est impossible à cause d'un épais brouillard. La bombe explosera peu après le départ du dictateur tuant tout de même sept membres du parti encore présents dans la brasserie.

La malchance poursuit ELSER. Alors qu'il tente de rejoindre la Suisse, il est arrêté à 300 mètres de la frontière. Soupçonné de désertion, il est placé en détention.

Dès le lendemain de l'attentat, Hitler profite de l'opportunité pour attiser la haine de ses compatriotes et demande à Heydrich de se lancer à la poursuite de tous les opposants susceptibles d'être les investigateurs de l'attentat. ELSER, en honnête homme, soucieux d'épargner la rafle d'innocents, revendique la responsabilité de l'attentat. Personne cependant ne croit à l'initiative d'un comploteur solitaire. ELSER parvient toutefois à convaincre ses bourreaux. Pour prévenir une extradition par les autorités helvétiques, ESLER avait emporté dans ses bagages de la documentation relative à la confection d'explosifs ainsi que des informations sur les usines d'armement, documents qu'il avait l'intention de remettre aux services de renseignement suisses. Par ailleurs, il parvient à reconstituer avec précision le modèle de la bombe destinée à éliminer Hitler. ESLER sera interné au camp de concentration de Sachsenhausen et plus tard de Dachau.
Sur ordre d'Himmler, ESLER sera exécuté le 9 avril 1945.

Rumeur ou réalité ?

Johann-Georg ESLER arrêté le 8 novembre 1939 ne sera exécuté que le 9 avril 1945 soit près de six ans plus tard lorsque la défaite du Reich est quasiment consommée. Pourquoi garder si longtemps un prisonnier, auteur d'un attentat qui faillit débarrasser le monde d'un dictateur ?
Il semblerait que les nazis voulaient lui faire endosser, après l'avènement du Reich de mille ans, le rôle de témoin dans un simulacre de procès destiné à confondre Winston Churchill.

Bien cordialement,
Francis.

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Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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