La Cagoule : Disparition du dossier d’instruction en 1940 - Les carnets secrets de La Cagoule - forum "Livres de guerre"
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Les carnets secrets de La Cagoule / Dagore

En réponse à -2
-1Cagoule. La Journée des Dupes du lundi 15 au 16 novembre1937 de Serge Desbois

La Cagoule : Disparition du dossier d’instruction en 1940 de Serge Desbois le lundi 14 mai 2012 à 09h31

Après les arrestations de certains membres de la Cagoule en fin 37 / début 38 (les autres avaient fui en Espagne), ils furent relâchés pour cause de « Mobilisation Générale ». Ainsi Corrèze combattit dans les chars en 1940.

La Cagoule explosa en juillet 40. Les uns rejoignirent De Gaulle comme Maurice Duclos, les autres retrouvèrent l’environnement de Pétain comme Alibert, Jeantet.

À la Libération en 1944, la Cagoule n’intéressait plus personne. La persistance des restrictions alimentaires, les problèmes de la reconstruction, l’attente de revoir les Déportés et les Prisonniers, surpassaient tout le reste.

Pourtant les Hauts-Magistrats se demandaient comment boucler les dossiers des membres de la Cagoule qui avaient voulu en 1937 faire sauter la république.

La charge en imposait au juge Beteille qui avait instruit les dossiers en 1937 et qui était devenu Colonel Beteille officier de justice militaire pendant la durée de la guerre.

Des dossiers, il n’y avait plus rien. Même les actes d’accusation avaient disparu.
M. Batestini qui était en 39 directeur des affaires criminelles, croyait se souvenir que les dossiers avaient été transportés à Lesparre ? Allons à Lesparre

Le 18 décembre 1944 parti à 8 h. de Paris, Béteille et son adjoint arrivèrent à 23h à Bordeaux compte-tenu de l’ampleur des destructions, en particulier des ponts comme à Saint André de Cubzac.

Ayant fouillé et retourné le tribunal de Lesparre toute une journée, des badauds commencèrent à se former. Un des habitants conseilla au juge Beteille d’interroger une concierge en retraite. Il l’envoya chercher. Celle-ci lui dit que des inconnus étaient venus avant la débâcle et avaient enfermé ces dossiers dans l’armoire à balais derrière une cloison. Des Allemands étaient venu au tribunal de Lesparre et cette concierge leur avait dit tout ignorer de la question.

Un gendarme fit voler la cloison en éclats et le juge retrouva les dossiers et eut la satisfaction de retrouver sa procédure de 1939.

Le procès eut lieu en octobre 48 dans l’indifférence générale. La peine de mort fut demandée pour Filliol qui avait fui en Espagne. La prison concerna une dizaine d’individus dont ils furent rapidement amnistiés : par exemple Corrèze après quelques années de prison, Bouyvier qui faisait le guet dans un des assassinats de Filliol ( il vivait avec Marie Mitterrand, artiste peintre, sœur du président 2 rue Cretet à Paris 9 ème.) etc.

Tous les survivants qui n’avaient pas choisi la « France Libre » furent recaser dans l’entreprise l’Oréal de Schueller père de Madame Bettencourt en Amérique du Sud et aux USA.

François Mitterrand qui n’avait pas fait parti de la Cagoule, reçoit de Schueller, la direction des « Éditions du Rond Point »

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.02 s  5 requêtes