Ressources documentaires (4) : Un dernier mot - Rudolf Hess dévoile son mystère - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Rudolf Hess dévoile son mystère / Eugène K. Bird

En réponse à
-1Ressources documentaires : l'étrange Mr Donau de Francis Deleu

Ressources documentaires (4) : "Un dernier mot" de Francis Deleu le samedi 07 mai 2011 à 18h43

Bonsoir,

Le document ci-dessous, écrit à Nuremberg en 1947, faisait suite à celui que nous avions publié ici : Ressources documentaires (3) : une note de Hess

Cette note portant le titre "Un dernier mot" était enfoui dans un carton parmi d'autres papiers que les autorités pénitencières de Nuremberg ne prirent pas la peine de vérifier. Lors du transfert de Hess à Spandau, le carton fut remis à Eugene Bird, le directeur américain de la prison qui en prit connaissance en 1970.
En novembre 1940, le Führer me déclara qu'il désirait m'exposer ses plans pour l'année suivante. Je lui demandai alors de me permettre, avant d'avoir été influencé par lui, de lui indiquer ce que je ferais si j'étais à sa place. Je lui exprimai ma conviction que la Russie soviétique n'avait signé avec nous un pacte de non-agression que pour mieux nous endormir, ce qui lui permettrait de nous attaquer avec les plus grandes chances de succès au moment choisi par elle.
Mon opinion était étayée par les dépêches des agences de presse déclarant que la Russie mobilisait des forces énormes et que tout laissait à prévoir qu'elle se disposait à attaquer l'Allemagne. Il me paraissait impossible que la Russie ne saisît pas l'occasion de tomber sur nos arrières pendant que nous étions engagés dans une guerre contre les puissances occidentales.

Seul l'anéantissement de l'Allemagne nationale-socialiste lui permettrait de réaliser son vieux rêve … imposer le communisme à l'Occident. Le moment le plus favorable se présenterait lorsqu'une importante partie de l'armée allemande - après avoir débarqué en Angleterre - serait immobilisée de l'autre côté de la Manche pour l'occupation des îles Britanniques.
J'abandonnerais donc l'idée d'un débarquement en Angleterre et au lieu d'attendre que la Russie nous attaque, j'attaquerais le premier.
L'attaque n'est-elle pas toujours la meilleure forme de défense ?

Il se révéla que le Führer était arrivé aux mêmes conclusions.

Cela ne fit que me renforcer dans l'opinion qu'il était possible d'arriver à un accord avec l'Angleterre … en dépit du refus qu'elle avait opposé aux propositions que lui avait déjà faites le Führer. Après que la guerre aurait éclaté entre l'Allemagne et la Russie, les chances de parvenir à cet accord seraient plus grandes encore.

L'Angleterre, qui n'avait aucun intérêt à ce que la Russie l'emporte sur l'Allemagne, ne se rangerait certainement pas au côté des Russes.
Elle n'allait pas sacrifier des centaines de milliers de ses fils et sa prospérité pour qu'une partie de l'Europe, et peut-être même l'Europe toute entière, tombe sous la coupe des Soviets. De plus les Anglais n'ignoraient pas que les Russes, apportant dans les pays occidentaux fortement industrialisés une main-d'œuvre à bas salaire et les matières premières dont elle regorge, lanceraient sur le marché mondial des produits à des prix que ne pourrait concurrencer l'Angleterre.
L'occupation des îles Britanniques ne mettrait d'ailleurs pas fin à la guerre. L'Angleterre la continuerait d'ailleurs dans ses colonies, probablement avec l'aide des Etats-Unis. Nos forces, obligées de se défendre sur plusieurs fronts, et peut-être en Grande-Bretagne même, en seraient affaiblies, ce qui favoriserait les desseins de la Russie.
Il y avait peu de chances pour que les Russes nous laissent encore une année de répit.

Je redoutais de dire au Führer que je projetais de me rendre moi-même en Angleterre pour préparer la voie à un accord. Je ne savais pas, à l'époque, que je ne parviendrais pas à rallier à cette idée des hommes influents. Et j'ignorais également pour quelles raisons je n'y parviendrais pas.
La décision que prit le Führer d'attaquer la Russie fut entièrement justifiée par les succès que remportèrent nos armées au cours des dix-huit mois premiers mois, et rien ne permettait de prévoir la défaite que nous devions subir finalement.

Conscient des forces obscures qui animent certains peuples, je suis plus convaincu que jamais que la Russie nous aurait attaqué. J'ai également la conviction que cette attaque faisait partie d'un plan élaboré par des criminels qui, dans le monde entier, unissaient clandestinement leurs forces malfaisantes, ce qui démontre une fois de plus que le Führer avait pleinement raison de vouloir anéantir la Russie.
Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

lue 963 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes