Rivalité, non. - Mussolini - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Mussolini / Pierre Milza

En réponse à -14 -13 -12 -11 -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Sauf que... de Nicolas Bernard

Rivalité, non. de d.zambon le mardi 08 mars 2011 à 15h43

N'oublions pas que Mussolini est un velléitaire, un opportuniste. Le nouvel ordre méditerranéen qu'il souhaite bâtir peut soudain prendre forme, à l'été 40, après la mise hors-jeu de la France, principale rivale, et de l'Angleterre, qu'il pense imminente. Mais il ne faut jamais éluder, avec le chef de l'Italie fasciste, le "front intérieur". Que l'Allemagne occupe les devants de la scène et engrange les succès ne le préoccupe pas pour des motifs liés à son égo, mais bel et bien pour la survie du régime, qui est son cheval de bataille. En cela, un succès, considéré comme facile, contre la Grèce, cristalliserait l'attention des Italiens sur un "nouveau succès du régime", après celui acquis en Ethiopie en 36. Avoir les "mains libres" en Grèce, voire en Yougoslavie, ne semblerait en effet possible qu'avec l'assentiment du Führer, qui lui a déjà maintes fois signifié que l'Allemagne n'empièterait jamais sur "l'espace vital" italien, qui inclut les Balkans (tout au moins en termes d'influence). Pourtant, au moment de l'attaque de la Grèce, l'Italie est en pleine démobilisation, ce qui indique clairement, à mon sens, l'absence de préméditation à moyen terme. Probablement les réponses évasives de Ribbentrop et de son maître ont-elles été reçues comme une approbation pure et simple. Je reste aussi persuadé que la présence de la Wehrmacht en Roumanie a été l'un des éléments déclencheurs de la tragique (pour le simple soldat italien) expédition. Si Hitler n'a pas réagi pour empêcher son mentor de commettre l'irréparable, c'est aussi parce qu'il n'imagine pas un instant que les Grecs soient capables de rosser les Italiens. Comme le souligne François, le Führer n'aurait jamais pris la peine de ruminer jusqu'au bout cette malheureuse entreprise s'il y avait clairement consenti (même si nous savons que l'échec de Barbarossa n'y est aucunement lié, comme le voudrait une vulgate répétée à l'envi depuis 45). Enfin, comme vous l'avez supposé, peut-être certains "secrets" sur les entrevues de deux dictateurs sont-ils encore à révéler... sans parler de ceux que nous ne connaîtrons jamais!

*** / ***

lue 1716 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes