Un certain degré de manipulation - Mussolini - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Mussolini / Pierre Milza

En réponse à -14 -13 -12 -11 -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Sauf que... de Nicolas Bernard

Un certain degré de manipulation de françois delpla le mardi 08 mars 2011 à 11h37

eh bien chers amis des deux bords, je trouve votre débat un rien binaire !

Sans connaître Creveld j'ai dans le Montoire (1996) rompu des lances contre le mythe d'un Hitler mis devant le fait accompli et fonçant à Florence pour tenter de stopper les choses (il suppose en particulier que la lettre de Musso annonçant l'attaque ait mis plusieurs jours à arriver à destination, plusieurs auteurs écrivant sans rire que c'est parce que Hitler était en voyage. Il y a tellement de choses à penser quand on part, on peut bien oublier une fois de faire suivre le courrier !!!).

Cependant, je vois mal Hitler faire grief à Mussolini, jusque dans ses écrits testamentaires de 1945, de cette attaque contre la Grèce censée avoir fichu par terre, entre autres, Barbarossa, et expliquer intégralement ou presque les revers de l'Axe, si le feu avait été aussi ouvertement vert, et Mussolini, dans ce cas, fermer sa gueule avec abnégation, y compris en petit comité.

Musso a dû dire qu'il n'était pas sûr (la preuve, il écrit quand c'est sûr) et Hitler appeler à la prudence, sans veto ferme... De même, s'il ne pose à aucun moment de veto, il fait semblant d'avoir voulu le faire par le minutage de son embardée vers Florence.

De ce point de vue il ne faut pas oublier la conjoncture espagnole de l'heure : Hitler fait semblant de vouloir Gibraltar et fait mine d'être sur le point de demander à Franco son entrée en guerre; or l'affaire grecque déplace le pendule vers l'est et Franco ne peut que faire la gueule -c'est d'ailleurs cela, sans doute, qui refroidit d'un coup le belliciste assez empressé d'Hendaye (contrairement à ce qu'il racontera pendant les 37 années suivantes... en cachant le texte de la conversation que Zapatero nous DOIT aujourd'hui !).

*** / ***

lue 1791 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes