L' Italie de l'après-guerre a eu besoin de mythes fondateurs. Gouvernement d'"union nationale", avec un PC qui sera le plus puissant d'Europe jusque dans les années 80. Quand je vois les photos du visage tuméfié et méconnaissable de Mussolini, j'en viens à me dire qu'il faut craindre les masses... . Où sont ceux qui hurlaient "si!!!" quand le Cavaliere, du balcon du Palazzo Venezia, ordonna "peuple italien, cours aux armes", un certain 10 juin 1940? Dans tous les cas, l'ouvrage de P. Milza est, selon moi, excellent. |