Fenêtres peintes en bleu - Alias Caracalla - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Alias Caracalla / Daniel Cordier

En réponse à -6 -5 -4 -3 -2
-1Jean Moulin apprend l’arrestation de Delestraint N° 2 Etude Critique de Serge Desbois

Fenêtres peintes en bleu de Jean Paul Gires le mercredi 15 décembre 2010 à 00h36

Il est souvent fait allusions aux fenêtres peintes pendant la guerre. Je ne sais pas ce qu'il en était à Lyon mais je me souviens bien de la maison de mes parents à Niort, dans la zone occupée. C'était une villa avec différents types de fenêtres, des grandes baies, des petites, les petites n'ayant pas toujours de volets, notamment celles des escaliers.J'avais entre 4 et 8 ans mais ce sont des souvenirs d'enfance précis, dans cette atmosphère tendue de l'Occupation, que je viens de comparer avec ceux de mon frère et ma soeur, plus grands que moi de 4 et 9 ans.
Il s'agissait non pas de peinture mais d'une sorte denduit ou plutôt de badigeon irrégulier, aussi bien en épaisseur qu'en surface. On voyait l'xtérieur à travers et le badigeon était à l'eau car les enfants dessinaient des petites lucarnes pour faciliter la vue. Ce badigeon avait l'inconvénient d'assombrir les pièces dans la journée si bien qu'il y avait des pièces aux vitres sans badigeon : mes parents tiraient les rideaux le soir. Il s'agissait de ne pas être visible des avions, c'est-à-dire de très loin. Cela m'amène à penser qu'un observateur très attentif, ce qui devait être le cas de Daniel Cordier, pouvait distinguer de la lumière, sans doute faible, ou avant que les rideaux soient tirés.
Quand au fait que personne ne sorte pendant un couvre-feu, c'est ne pas tenir compte du talent de jeunes ou de moins jeunes audacieux mais prudents. Les jeunes résistants sortaient la nuit (et les amoureux aussi !). Dans un récent livre, l'auteur, Xavier de Villeneuve, élève au prytanée militaire de Saint-Cyr, raconte qu'il sort la nuit à Valence, où le prytanée a été replié, et même il part une nuit avec trois de ses camarades ; ils traversent la ville avec chacun des bagages pour prendre le chemin de l'Espagne et d'Alger ("Chemin de Damas à Vendeuvre", Pour Mémoire, 2009).
Cordialement

*** / ***

lue 1694 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes