Les principaux acteurs et responsables suisses pendant la SGM ont été décrits comme "personnage controversé", de Pilet à Hausamann en passant par Guisan et Masson. J'y vois deux raisons, la première étant que la Suisse (Etat) n'a pas pû être autonome face à l'Allemagne et donc a discuté et commercé avec et secondement que les journalistes suisses sont incapables d'interroger les bons historiens afin de mieux connaître ces acteurs. Je constate par exemple qu'en France le journaliste n'hésite pas à mettre son grain de sel pour animer la discussion en démontrant ainsi une certaine connaissance du sujet traité.
Par exemple débat sur les accords de Munich:
En Suisse le journaliste écoute l'historien attitré qui passe en boucle, c'est tout.
En Suisse il n'y a jamais de débats contradictoires concernant l'histoire où des historiens pourraient exprimer des avis contraire. Ce manque est une épine dans la démocratie.