Premier contact de Jean Moulin avec Londres par la radio télégraphie - Présumé Jean Moulin - forum "Livres de guerre"
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Présumé Jean Moulin / Jacques Baynac

 

Premier contact de Jean Moulin avec Londres par la radio télégraphie de Serge Desbois le dimanche 03 octobre 2010 à 17h08

Rappelons qu’au cours de son 1er séjour à Londres du 22 octobre 1941 au 1er janvier 1942, Jean Moulin, adoubé par De Gaulle, avait subi les 4 sauts d’exercice en parachute avant de se lancer dans la nuit sur la France.

Ces sauts se passaient à Ringway, faubourg de Manchester ( et non pas comme dit sa sœur Laure dans un Ringway à l’intérieur de l’immense propriété de lord Beaverbrook près de Newmarket) (Mickel R.D. Foot dixit)

Rappelons aussi que 3 hommes furent parachutés dans la nuit du 1er janvier au 2 : Jean Moulin, Raymond Fassin dit Sif et un jeune étudiant de 23 ans Hervé Monjaret dit Frit ou Siw W, comme opérateur Radio.

L’avion fut retardé et ce n’est qu’à 5 heures du matin que les 3 paras furent lâchés autour de Fontvieille. Jean Moulin tomba dans un bourbier. Une fois rassemblés au sol, ils décidèrent de se séparer par mesure de sécurité alors qu’ils avaient déjà été repérés par les gendarmes français.

Pour Moulin le but était de coucher pour la 1ère nuit, dans son mas, mal aménagé, à la Leque près d’Eygalières. Dans la nuit, car c’était l’hiver, Moulin parcourut les 20 kms qui le séparait de la Leque mais Fassin qui ne connaissait pas l’endoit mis davantage de temps pour arriver. Quant à Monjaret, il était perdu.

Le 3 janvier Fassin alla attendre un car entre Tarascon et Cavaillon sur la Nationale 113 mais Moulin poussa jusqu’à St.Andiol où il ne vit que des cousins. Ceux-ci qu’ils ne l’avaient pas vu depuis 4 mois, ne lui posèrent pas de question…

Monjaret complètement perdu, se souvint qu’il avait une adresse dans sa poche pour rencontrer le commandant de l’armée de l’air Manhès avec qui Moulin avait eu des relations suivies et qui avait été au cabinet de Pierre Cot en 1936. Celui ci le planqua à Bargemon en attendant de rencontrer Moulin ?

L’unique hôtel Bellevue de Bargemon, sur la place du village, près de Draguignan, 800 habitants, n’était pas l’endroit idéal pour ne pas susciter des commérages.

De son coté, Moulin cherchait Monjaret. Il a abouti chez un banquier à Toulon qui a refusé de le recevoir. Sa femme qui l’a éconduit vers la sortie, lui a soufflé « Bargemon ».

Ainsi Moulin a retrouvé Montjaret. Voilà plus d’un mois que Londres n’a plus de nouvelle et pensait que cette équipe parachutée le 2 janvier, était perdue.

Entre temps Moulin décida de fixer sa capitale à Lyon. Le nouveau Délégué du Général De Gaulle fit sa première réunion clandestine le 12 janvier 1942, 106 rue Pasteur à Lyon.

Monjaret installe son poste radio sous les toits de la maison appartenant à un curé à Caderousse au début Févier 1942( j’ai interrogé le maire). Il avait une vacation le lundi, mercredi et le vendredi en fin de journée. La 1ère fois, il a émis son signal de reconnaissance et il a attendu. « Presque aussitôt j’ai obtenu la réponse, dit-il, je ne sais comment traduire ce que j’ai ressenti à ce moment là. Ce fut, je n’exagère pas, un grand moment de ma vie ! À plus de 1000 kms, quelqu’un m’entendait… »

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