Quand l'Etat avait une tête... - De Gaulle mon père - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

De Gaulle mon père / Philippe de Gaulle

En réponse à
-1Anecdotes et bons mots gaulliens de René CLAUDE

Quand l'Etat avait une tête... de René CLAUDE le mercredi 08 septembre 2010 à 16h01

Deux passages du livre Vivre avec de Gaulle

A la page 125, après la fin de la guerre en Algérie:

En 1962, les derniers soldats présents en Algérie rembarquent. Le drapeau tricolore est amené. Edgard Pisani, ministre de l'Agriculture , sent son cœur se serrer. Né en Tunisie, il a vécu en Algérie.
- Reçu par le Général, je lui avoue: "Quand j'ai appris cette nouvelle, je me suis enfermé dans mon bureau et j'ai pleuré." Il est assis derrière son bureau, il me regarde avec compréhension. Puis il me dit d'une voix douce: "C'est un privilège, Pisani, d'avoir quelqu'un à qui le dire." Cette phrase est certainement celle qui m'a le plus touché dans ma vie.


Moins dramatique, à la page 152, à propos d'un petit groupe d'enseignants universitaires français en Chine maoïste, Alain Bry rapporte:

- Nous apprenons, en 1965, que les Chinois exigent que la vingtaine d'enseignants que nous avons envoyés dans leurs universités enseignent le français avec des textes de Mao Zedong traduits du chinois en français. Ce sont les seuls documents qu'il leur est permis d'utiliser. Cette pratique dure depuis deux ou trois mois, quand un beau jour, de garde à L'Elysée, je communique au Général un énième télégramme l'avertissant encore une fois de ce problème. Le lendemain, il m'est retourné avec cette annotation en grand, de sa main:
"Monsieur le ministre des Affaires étrangères voudra bien retirer tous nos enseignants de Chine. On n'enseigne pas la langue de Descartes dans des traductions de ce Mao Zedong. Signé: Charles de Gaulle


Michel Tauriac, Vivre avec de Gaulle - Les derniers témoins racontent l'homme Pocket/Plon, 2010.

Ça me remonte le moral.
Bien cordialement.

RC

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