La place des Jacobins - Présumé Jean Moulin - forum "Livres de guerre"
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Présumé Jean Moulin / Jacques Baynac

 

La place des Jacobins de Serge Desbois le dimanche 05 septembre 2010 à 09h15

4 place des Jacobins, en plein centre de Lyon ( voir )

Le chef d’un des 3 principaux réseaux de la France « non-occupée », Jean-Pierre Lévy avait son siège 4 place des Jacobins.
Le 24 octobre 1942, la police française, car nous étions à quelques semaines de l’occupation totale de la France, faisait irruption 4 place des Jacobins. Francette Péjot, secrétaire, dit devant la police à J.P.Levy : « Excuse-moi chéri, je ne t’avais pas dit que j’appartenais à un réseau de la résistance », permettant à J.P.Levy de prendre le large.

À 100 m. du 4, Melles France Péjot et Micheline Altmann tenaient un magasin de lingerie féminine 6 rue Émile Zola. Il fut un entrepôt et une base arrière pour des réseaux coordonnés par Virginia Hall agent du SOE britannique à partir de 1941 et de l’OSS à partir de 1944 :

-Le réseau « Newsagent », PC de Robert Boiteux dit « Nicolas »
-Entrepôt pour les émetteurs radios opérés par Pierre Lechêne dit « Grégoire » appartenant au réseau « Spruce »

Le général De Gaulle fit porter à Francette Péjot par un parachutiste, la Médaille de la Résistance avec Palme.

France Péjot fut déportée en juin 44 à Ravensbrück.

Elle a été l’épouse du compositeur français Maurice Jarre (docteur Jivago) et mère du compositeur français Jean-Michel Jarre. Elle est décédée, il y a quelques mois à 95 ans.

Toujours au 6 rue Émile Zola en juin 44, la milice entra dans un appartement où se trouvaient 2 personnes âgées, monsieur Couturier et sa sœur. Monsieur Couturier était sourd et ne répondait pas aux questions. Il fut exécuté ainsi que sa sœur par le chef Girel.

Passons maintenant au 3 place des Jacobins.

Au 6 ème étage, il y avait « une chambre de bonne » louée par Aubrac à un monsieur Gros, architecte, et son épouse située au-dessous. Son épouse Lucie continua à la louer jusqu’au jeudi 21 octobre 1943 date ou de vive force, Aubrac a retrouvé la liberté.

Elle a déclaré lors de ses tractations avec la police allemande avant le 21, qu’elle s’appelait Melle Ghillaine de Barbentane domiciliée 3 place des Jacobins

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