... est que ses "victimes" hurlent à la censure sans crainte d'être démenties, sauf si les modérateurs 1) ont gardé le corps du délit et 2) se résolvent à le rendre public.
En l'occurrence j'avais lu le premier des messages et AA faisait bel et bien référence à un simple débat de forum, qu'il venait d'ailleurs d'interrompre arbitrairement sans y avoir beaucoup participé : il ne disait pas avoir lu le livre qu'il vomissait et c'est tout à fait improbable.
Mais basta, encore une fois ce qui m'intéresse ici c'est un symptôme national, et même mondial. Un certain nombre de passionnés d'histoire, amateurs ou professionnels, souvent dotés d'une large érudition sur certains sujets, sont en train de se scléroser complètement par le refus d'une mutation en cours de la vision de mai-juin 1940. Abusés il y a quelques années par le livre de Frieser, lui-même auteur dans le numéro d'Autrement d'un article qui condensait les défauts de son livre sans en importer les qualités, ils veulent à toute force que la victoire allemande ait été "étrange" et, en quelque sorte, chanceuse. Ce qui permet de rechercher ses causes en France bien plus que chez l'agresseur. Et de reconduire une très vieille paresse.
Cette guerre souffre en effet, pas seulement en sa première année, d'un énorme déficit d'études transationales. Notre débat ci-contre sur le statut des Juifs en est d'ailleurs une illustration. |