décidément - Pétain - Trahison ou sacrifice ? - forum "Livres de guerre"
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Pétain - Trahison ou sacrifice ? / Michel Boisbouvier

En réponse à -4 -3 -2
-1Bref, en cas de guerre vous désertez ! de Jacques Ghémard

décidément de Michel Auffret le jeudi 21 janvier 2010 à 12h01

tel un enfant auquel on a interdit de mettre les doigts dans une prise électrique, il recommence.
Pour lui, 2 millions de Français sont rentrés, ben voyons, allez dire cela a ceux qui sont revenus en 1945.
Mais il en rajoute, 40 millions auraient pu mourir de faim ; bien sûr, ce sont les sbires de pétains qui font pousser les pommes de terre.
Paris aurait pu être rasé, ou aurait du l' être. Alors merci.
On aurait pu tuer 250 000 juifs de France et 400 000 d' AFN. Il faut vraiment être tordu pour penser comme cela. Parce que vous croyez que notre père, quand il a rejoint la France Libre savait combien il y avait de juifs ; que cela omnibulait ses pensées. Non, il s' est engagé contre les envahisseurs de la France.
Selon vous tout ce qui est positif est à mettre au crédit de vichy, et tout ce que ne l'est pas est occulté.
Malgré que de parler aux .... ça les instruit, je vais vous relater une anecdote. Dans le métro parisien, il y avait des contrôles ; pas étonnant en pays occupé. Le dispositif était éclaté en équipes de trois. Un policier parisien interceptait les gens, controlait les papiers, puis ceux-ci passaient devant deux gardes mobiles qui effectuaient une fouille sommaire. A force de se cotoyer, ces hommes commençaient à se connaitre. Il arriva que des "trio" se révelaient être carrément anti-vychistes, surtout parmi ceux qui avaient commencé leur carrière avant-guerre. Lorsqu' il y avait un doute, le policier disait à la personne interpellée de cacher dans sa cape armes ou documents compromettants. Les gardes mobiles n' étaient pas dupes, mais complices passifs. Bien entendu, toutes les patrouilles n' étaient pas comme cela. Mais si je comprends bien votre raisonnement, l' action de ces hommes, qui désobéïssent sciemment aux ordres est à mettre au compte de vichy.

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