de la pensée unique, du politiquement correct, de la langue qu'elle est en bois et la chape en plomb, de l'embrigadement des esprits,
bref de tous ceux qui, au lieu de dire ce qu'ils ont à dire et basta, nous gratifient d'introductions ou de conclusions ou des deux, interminables, sur tout ce qui n'est pas ce qu'ils ont à dire.
Berlière, parlons-en ! Je n'ai pas appris grand-chose dans sa plaquette qui ne porte d'ailleurs pas sur Guy Môquet mais sur son "affaire". Il n' intègre même pas les données du rafraîchissant livre d'Odette Nilès sur leur amour d'ados, tant pis pour lui. Mais j'ai appris une chose quand, ne se contentant pas de dire pendant des pages qu'il était allé aux archives, lui, contrairement à tous les autres historiens, eux, il en a enfin accouché une : elle dit que Môquet a été choisi non par Pucheu mais par les Allemands et non malgré sa jeunesse mais à cause d'elle. L'attaque de Brustlein et consorts contre le commandant Hotz à Nantes avait en effet eu un survivant, qui avait témoigné de la grande jeunesse des tireurs; or l'occupant voulait frapper des otages ressemblant le plus possible aux "terroristes".
Et après cette belle découverte d'historien, il reprend sa posture d'idéologue rassis pour réasséner que Môquet n'a pas été tué en tant que résistant ! |