Bonsoir,
A une mère qui implore Pétain : Croyez-vous impossible, Monsieur le Maréchal, de dispenser de ce départ à l'étranger les jeunes gens des familles de huit ou dix enfants ?" en ajoutant que, pour sa part, elle a eu "six fils et gendres, dont cinq officiers... une Légion d'honneur, trois citations" et qu'elle devra voir partir son dernier fils de vingt ans laissant "trois fillettes au foyer".
Pétain répond ou fait répondre : Les mères qui ont accepté le risque d'une famille nombreuse doivent, encore aujourd'hui, donner l'exemple du courage en s'inclinant devant la loi et en acceptant que leurs fils se soumettent avec discipline au devoir qui leur est demandé. Ce nouveau sacrifice ne sera inutile ni à votre famille, ni à la France.
En date du 28 décembre 1943, un message de Pétain adressé aux travailleurs français en Allemagne. Travailleurs, mes amis,
En ces jours, ayez sans cesse présent à l'esprit la certitude que, loin de vos foyers, vous travaillez encore pour la France
Dans une autre lettre du 1er août 1944, adressé au ministre de la Santé afin d'obtenir du corps médical français les soins dus "à ceux que les circonstances ont amenés à travailler loin de leur foyer : .... Le capital de 600.000 travailleurs français nous est cher, tant par le sacrifice qui leur a été imposé que par la force vitale qu'ils représentent pour le pays. Source : Louis Noguères, Le véritable procès du Maréchal Pétain
Bien cordoalement,
Francis. |