> D'autre part, il a encaissé durement l'apostrophe de son
> ami le protestant ...
> "M. le Maréchal, ce que Louis XIV a fait aux
> protestants
> n'est rien en comparaison de ce que vous faites aux
> Juifs".
Le nom de cet ami était René Gillouin. La citation exacte est encore plus sévère que celle que vous nous proférez : "La révocation de l'Edit de Nantes qui est restée comme une tache sur la gloire de Louis XIV apparaîtra, monsieur le Maréchal, comme une bergerie à côté de vos lois juives."
Pétain a effectivement mal encaissé l'apostrophe, mais pas dans le sens que vous lui accordez, car sa réaction sera la suivante : "Mais enfin, pourquoi Gillouin prend-il toujours la défense des Juifs ?" |