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Freefrench / Jacques Ghémard

En réponse à
-1François Missoffe de Jacques Ghémard

La personnalité de l'amiral Missoffe de Francis Deleu le samedi 15 août 2009 à 20h31

Bonsoir,
Et le père amiral, qu'a-t-il fait à Casablanca lors du débarquement américain ? (Jacques)
L'amiral Missoffe est mentionné à plusieurs reprises dans le livre d'Albert Kammerer, Du débarquement africain au meurtre de Darlan .... généralement en notes de bas de page comme source ou référence aux écrits de l'auteur.

Ainsi page 334 :
Le chef d'état-major de Michelier était l'amiral Missoffe, dont deux fils étaient dans les rangs du général de Gaulle et les trois autres, à des titres divers dans la résistance.
En note de bas de page 334, la personnalité de l'amiral Missoffe est rapidement esquissée :
L'amiral Missoffe, qui se montrait en tous points d'accord avec Michelier pendant la crise et qui fut même chargé de la rédaction de ses ordres, ne cachait pas ses sentiments anti-allemands, mais se fit des illusions sur l'aptitude de son chef à sortir de l'obéissance et des moules traditionnels. Il fut chargé plus tard de la première négociation engagée avec l'amiral Godfroy pour la fusion des forces navales françaises d'Alexandrie avec celles de l'Afrique du Nord. Cette mission échoua et devait être reprise plus tard par Michelier lui-même, qui réussit grâce, a dit ce dernier, à l'appui que lui donnèrent l'amiral Cunningham et Harold McMillan, ministre britannique à Alger.
Pour bien comprendre ce portrait, situons-le dans le contexte du Maroc, début novembre 1942, peu avant le débarquement allié.
En septembre [1942], le général Juin vint à Casablanca et dit à Béthouart que l'Allemagne avait dépassé son zénith. Pour l'instant la consigne était encore de résister à toute agression, mais cette consigne pouvait changer brusquement. Béthouart en avait conclu que Juin serait prêt à se joindre aux Américains en cas de débarquement. (...) il crut - bien à tort - qu'il en était de même du général Noguès. Enfin, il se faisait des illusions sur l'amiral Michelier qui, ayant été délégué français à Wiesbaden, haïssait les Allemands et désirait la rentrée en guerre, mais, comme les autres, voulait recevoir l'ordre régulier et ne se posait pas la question de savoir si le Maréchal était libre. (...)
Ainsi Béthouart nourrissait l'illusion que l'armée, la marine et l'air se joindraient au soulèvement et reprendrait la lutte. (NdlR : souligné par mes soins)
Au prochain numéro, un portrait de l'amiral Michelier qui fut avant tout un "obéissant" qui ne connaissait que la discipline.... celle imposée par Vichy.

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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