Ollivier pourfend d'un côté les "vérités officielles" de la Libération ou de Nuremberg mais ne voit sans doute aucune nuance à apporter aux poncifs entourant 1940... C'est un peu dommage cet esprit critique à géométrie variable.
Les dizaines de milliers de tués français ne l'ont pas été en préparant des crêpes ou mitraillés sur leur vélo sur les routes de l'exode. Pas plus que l'armée française de 40 n'était en dessous de tout à tous les niveaux. 1914, c'est le "miracle" malgré de multiples défaillances. 1940, c'est le désastre malgré de multiples faits d'armes ; On appelle ça la nuance. Bien sûr, entreprendre d'en donner quelques exemples ne peut qu'être le produit d'une insidieuse entreprise de transformation des défaites en victoires... |