Misch fait partie des témoins modestes (même si notre camerawoman allemande était outrée de sa bonne conscience de SS non repenti !), qui n'essayent pas d'en dire après coup plus qu'ils n'en ont su à l'époque. Quand il dit qu'il mettait à profit un renseignement reçu dans le cadre du boulot pour aider sa famille, c'est du solide. Mais s'il se met à parler d'agents secrets, beaucoup moins ! Ce n'était absolument pas son rayon et donc, soit Bourcier a mal compris (ou son éditeur donne un coup de pouce, etc. etc.), soit en s'exprimant Misch, pour une fois, a négligé de faire la différence entre expérience et lectures (ou rumeurs).
PS.- la vantardise dont je parlais n'était pas celle de Misch en tant que témoin, mais plutôt des Allemands en général, gobant volontiers et répandant complaisamment des bruits suivant lesquels ils disposaient d'espions à Londres.