Alors cela a l'air d'être le même livre (je crois néanmoins qu'il y en a eu un nouveau).
J'ai enfin retrouvé, dans mon édition de 2006, le passage sur lequel s'appuyait le premier de vos posts, concernant les bombardements de Berlin prévus à l'avance grâce à des espions.
Il y a en fait deux paragraphes bien différents (p. 152-3, au début d'un chapitre intitulé "bombardements britanniques, artillerie soviétique").
Dans le premier, Rochus Misch dit qu'il lui arrivait de "gagner 5 à 10 mn sur les sirènes de la sécurité civile", en téléphonant chez lui, quand dans son boulot de standardiste il tombait sur "un bulletin militaire annonçant une attaque" : rien ici ne présuppose des renseignements obtenus par espionnage.
Dans le paragraphe suivant il semble que l'esprit de l'octogénaire vagabonde, et se répande en considérations étrangères à son expérience de guerre,sans doute fruit de lectures, à mon avis assez douteuses. Or c'est là qu'il parle, de la façon la plus vague, d'agents en Grande-Bretagne qui auraient renseigné les services allemands sur le continent quant à la destination des bombardiers. Auquel cas c'est bien plus de dix minutes qui auraient pu être gagnées ! |