Bonjour,
Il est toutefois nécessaire de nuancer ce ralliement. Car si Frenay est convaincu de la force symbolique du général de Gaulle et de la montée en puissance de sa renommée dans le pays, il souhaite conserver une indépendance : il ne fondra pas "Combat" dans une résistance devenue gaulliste. C'est de cette période que datent les prétentions politiques du chef de "Combat", des prétentions qui seront à l'origine des graves malentendus en 1943...
Mais à l'automne 1942, Henri Frenay réaffirme son rejet définitif et total de l'illusion pétainiste et son adhésion "conditionnelle" - selon R. Belot - au gaullisme de guerre dont il fait part dans sa lettre retrouvée à Roosevelt.
Cordialement,
René Claude |