Bonsoir,
Les accords Oberg-Bousquet prévoyait que "la garde des trains devait comprendre 30 hommes et un officier de la gendarmerie française, surveillés par un kommando de la gendarmerie allemande".
Dans la pratique, les Allemands se tenaient dans les cabines de serre-freins. Les gendarmes français qui étaient en réalité au nombre de 33, sans compter leurs officiers, étaient répartis en trois groupes, chacun dans un wagon de voyageurs attelés en tête, au milieu et en queue du convoi. Aux arrêts, les gendarmes français se déployaient rapidement pour former un cordon tout autour du convoi laissant aucun espoir aux déportés de s'évader.
Lorsque le convoi arrivait en territoire allemand - plus exactement en Alsace-Lorraine annexée - l'escorte devenait exclusivement allemande ... tout comme les cheminots français étaient relayés par leurs collègues allemands.
Bien cordialement,
Francis. |