Etre italien en France après la guerre n'a pas toujours été facile. Certes, on peut le comprendre mais mon père a du subir des quolibets et autres insultes. Sur le Tour de France, Coppi et Bobet -amis très proches-ont fait un communiqué commun pour demander aux supporters de cesser les insultes au passage du peloton. La réconciliation a été difficile. Moi-même j'ai du subir les "rital, tu viens bouffer le pain des français" ou du genre "traître, poignard dans le dos" -je suis né en 1965 et enfant, je ne comprenais pas cette allusion. |