C'est le nom que donnaient parfois leurs adversaires aux pilotes républicains. Cette rougeur devait être contagieuse car aucun de ses as aux multiples victoires ne servit dans l'Armée l'Air, ni dans la RAF qui utilisaient moult pilotes étrangers :tchèques, polonais belges... à tour va. Ces derniers n'etant certainement pas aussi aguerris et redoutables que les espagnols qui combattaient dans des terribles conditions d'infériorité depuis 3 ans!
Une chance de plus perdue par les alliés.
En dépit de la violence politique qui n'était pas nouvelle en Espagne à l'époque, et de l'exacerbation des passions, il suffit de consulter Hugh Thomas pour voir que la République Espagnole était une démocratie véritable, complexe et plurielle et qui plus est, légitime.
En 1936 le Frente Popular n'a bénéficié que d'une petite majorité et en comtant les déçus il est hautement probable que la liste du Frente National l'emporte la prochaine fois! Seule une nuisible minorité est prête à passer au coup d'état. Leur objectif n'est pas tant le Frente Popular que la République, institution honnie car basée sur le suffrage universel.
Enfin, le communisme espagnol n'était certainement pas celui de Staline qui déçu, finira par abandonner la république à son triste sort. Même si Staline ne pouvait pas faire autrement que de se mêler des affaires internes du pays, il reste quand même le principal artisan de la résistance républicaine contrairement à la France, qui est partiellemnt responsable de la défaite en refusant notamment le transfert des armes soviétiques sur son sol.
Ce revirement, Staline saura s'en souvenir...
Beaucoup de choses à dire...
MOSCA |