El rojos ? Les rouges ?
La propagande franquiste, pétainiste et, bien sur, nazie, qualifie les combattants républicains espagnols de « rouges ».
Il convient de rétablir les faits, la légitime République espagnole victime d’un coup d’état militaire généré par des généraux félons (Et pas d’une soi-disant guerre civile) n’était pas rouge mais plutôt rose selon un terme contemporain : Sur les 437 sièges que comptent les Cortes (Parlement) en février 1936, le Parti Socialiste en obtient 99, la gauche républicaine 87, l’union républicaine 39, la gauche catalane 36 et le Parti Communiste… 17 !
Enrique Alonso, l’un des témoins cités dans ce livre, dira :
Vous savez, a l’époque en Espagne, il n’y avait pas beaucoup de communistes. Mais qui nous aidait ? Les Russes. Les avions étaient russes, les chars étaient russes. C’est ca que les ignorants voyaient. Pour eux, les bons, c’étaient les Russes, pas les Français. Les Français, eux, ils nous envoyaient du lait condensé. Ce n’est pas avec du lait que l’on fait la guerre. Il faut l’armement. C’est pour cela que le Parti Communiste s’est développé pendant la guerre.
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