Sur le site Histoire @ Politique :
La dictature du témoignage combattant a longtemps déployé en la matière un écran de fumée devant une réalité souvent prosaïque. L’ouvrage démontre avec une incontestable rigueur que les mémoires de Léon « Raph » Dallidet et de la plupart des autres chefs clandestins du Parti sont entachés, non seulement d’oublis constitutifs de ce genre littéraire, mais bien de mensonges délibérés destinés à dissimuler des règlements de compte déshonorants dont le personnage-clef de l’ouvrage, la malheureuse militante Mathilde Dardant, abattue puis dépouillée de ses vêtements dans un sous-bois le 6 octobre 1942, est le symbole tragique.

Merci de cette intervention et du lien qu'elle contient vers la recension de votre essai d'où j'ai extrait le bref passage ci-dessus.
Je viens de prêter vos deux ouvrages co-écrits avec Franck Liaigre sur le PCF durant les années noires à un jeune collègue assistant de réalisation à la télé passionné d'histoire contemporaine déjà épaté par votre prestation de commentateur dans la série Histoire de la police française (Une série que je recommande aux participants de LdG).
Je lui avais dit la rigueur de votre travail de chercheurs, le style passionnant de vos livres et (surtout) cette indépendance de ton qui a le don d'irriter les détenteurs de dogmes, une espèce heureusement en voie de disparition, sauf en France...
A bientôt et très cordialement.

RC