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Mémoires de nos pères / James Bradley

En réponse à -3 -2
-1Re : ah, la critique implicite de CAMPEIS Bertrand

amicalement votre de arcole le mercredi 16 mai 2007 à 12h30

Vous avez du mal à me suivre? OK, je reviens sur mes pas, vous prends la main, suivez moi, n'ayez pas peur, sur les sentiers de recherche de la vérité. (Ce qui ne va pas, c'est le planté du bâton!)

Il faudrait écrire un gros livre sur la propagande anti-américaine, où plutôt LES propagandes ani-américaines. Il y eut celles des pays de l'Axe, il y eut celle de la guerre froide, il y a maintenant celle du lobby gaucho-islamiste, qui est bien souvent celle des communistes, mais "under new management".
Je l'écrirai peut être un jour, si je parviens à vaincre ma nonchalance.

Il y a bien longtemps que les anti-américains ont découvert que leurs créations pallywoodiennes ne pouvaient pas rivaliser avec les talents et la grosse machine d'Hollywood. A quoi bon créer une industrie cinématographique, alors que celle de ces naïfs d'Américains était disponible, au nom des libertés démocratiques, et pour peu qu'on y investisse de l'argent?
C'est ainsi qu'on a vu le réalisateur d'une série policière à succès (vous savez, le lieutenant de police en bagnole française) devenir le réalisateur d'une série pernicieuse sur la guerre d'Irak.
On a vu un sympathique acteur, policier déjanté et suicidaire, devenir soudain le réalisateur d'un film à motivation antisémite.
Et on a vu, aussi... FLAG OF OUR FATHERS, également éalisé par un talent sûr, insoupçonnable. Bien joué.

Revenons donc à cette oeuvre, éminemment contestable dans ses motivations. Vous suivez?
Les réalisateurs de ces deux films ont fait délibérément preuve d'incompétence, ou de malveillance partisane.
Hola, direz vous! Qui suis, je moi, misérable vermine, tapie derrière un clavier, pour oser dénigrer une valeur sûre du 7e Art?
Tenez bien ma main, ça dérape un peu. Vous suivez?
J'accuse ces réalisateurs de faire oeuvre de propagande, et de se mettre au service de l'anti-américanisme, en se faisant les auxiliaires de l'agression barbare qui a entrepris de détruire la démocratie, partout où elle le peut.

La première et la plus évidente de ces manipulations consiste à présenter les combattants de 1944 selon le point de vue des pacifistes de 2007.
Que savons nous, nous, pauvres Français vaincus depuis des siècles, des mentalités d'une armée et d'un peuple, unanimes à faire la guerre pour VAINCRE?

Faut il vous rappeler que les combattants japonais étaient sujets d'un Empire qui n'avait jamais connu la défaite depuis MILLE ANS?
Et que les G.Is faisaient partie d'une armée qui n'avait jamais été vaincue, depuis 1776 ?
Si les soldats américains avaient été les pleurnichards pacifistes dépeints par ces films récents, c'est l'Axe qui aurait gagné la guerre.
Savez vous qu'il y eut, au lendemain de Pearl Harbour, une ruée vers les bureaux d'engagement, et que des garçons se sont suicidés, pour avoir été réformés? Que d'autres ont été si honteux de cette dégradation qu'ils ne sont pas rentrés dans leur petite ville?

Maintenant, soyons sérieux. Il est exact, à converser avec des vétérans, qu'ils protestent tous, modestement "ne pas être des héros". Les pauvres ont subi l'érosion du temps, des propagandes pacifistes, d'un certain désaveu des générations ultérieures. Ils ont appris à se taire, rien que pour préserver leur vie quotidienne. Au prix de ce reniement, ils sont devenus politiquement corrects.

Mais quand par hasard, ils se retrouvent entre eux, et que les libations les mettent en confiance, tendez l'oreille, c'est autre chose que vous entendez. Des jeunes gars partis pour la guerre, pour la gagner, et tuer des Japs ou des Krauts. On se battait à la baionnette ou au corps à corps, on explosait ou on cramait le salaud qui avait tué un pote. On récupérait le sabre de samourai, ou le petit drapeau japonais où les proches parents avaient apposé leur autographe. En Normandie, et sans le moindre état d'âme, les paras, coiffés à l'indienne, scalpaient les morts allemands. Et tout le monde trouvait ça trés bien.
Le magazine LIFE a publié, en couverture, la photo d'une fiancée américaine, ayant reçu en cadeau, le crâne d'un jap.
Avoir la haine de l'ennemi, vouloir l'écraser, c'est une donnée tellement étrangère à nos beaux esprits de 2007 qu'il est vain de le leur faire comprendre.
La volonté de victoire, et par tous les moyens, elle n'existe plus que dans les peuples hostiles à la démocratie.
Ici, ce n'est plus possible à greffer, il y aurait rejet, la greffe ne prendrait pas.

Maintenant, je vous vois venir (je vous connais si bien)
Vous allez me dire que les Américains avaient une attitude raciste avec les Japonais, et l'ont démontré avec le traitement des Nippo Américains, ou la bombe d'Hiroschima. Là encore, méfions nous de la valeur des mots. Aprés Pearl Harbour, il y avait, c'est vrai, un ressentiment anti-japonais.
Mais nullement "raciste", les représentants d'autres pays asiatiques étaient accueillis et fraternellement soutenus. Tchang Kaï Check a bénéficié d'infiniment plus de considération que de Gaulle, dans ce pays "raciste".

Voilà, le circuit est terminé, vous pouvez lâcher ma main. Vous avez suivi? Ca vous a plu? Le voyage dans les mentalités du temps. N'oubliez pas le guide.

*** / ***

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